– Je vous promet qu'actuellement je fais tout les efforts du monde pour comprendre ce que vous me dites, soupira Grandpa Tom, mais ce n'est pas pour autant que j'y arrive...
Orianna et Yumi soufflèrent, elles avaient beau trouver au vieil homme un côté très attachant, il ne voulait pas voir le côté négatif et pourtant très sérieux de la situation.
Yumi alla donc se poser en face du brun, et reprit d'une voix calme son récit.
– Monsieur, commença-t-elle, on a vraiment besoin de Juliette et Leone, ils connaissent notre monde mieux que quiconque...
– Mais je ne vois toujours pas ce qui vous pousse à aller combattre.
– Écoutez, dit Orianna, nous ne comptons pas combattre, mais ce Pyrok, si c'est bien son nom, a fait une annonce après avoir tué le roi.
– Il est vrai que j'en ai entendu parler, songea Tom, continuez.
– Dans son discours, continua Yumi, il fit allusion à un ange, parlant d'une personne de grande bonté. Il le voulait, mort ou vif, mais il voulait cet homme à ses pieds. Pourtant, Orianna se souvint d'une légende connue de son village, parlant d'un ange déchu, et d'un lac grisonnant. Or il se trouve que cette personne aurait d'immenses pouvoirs, et sa description ressemble grandement à celle de Pyrok. Aussi, ce lac, nous le savons réel, un lac où toute chose est en noir et blanc. Nous le savons situé un peu plus au nord de votre village, mais où exactement, nous n'en avons aucune idée...
– Nous avons vraiment besoin de Juli' et Leo'... je vous en prie, aidez-nous. Intervint-Orianna.
Le vieil homme ouvrit soudain de grands yeux brillants et un sourire illumina son visage.
– Cela faisait tellement longtemps que je n'avais pas entendu ces surnoms... J'en avais oublié ma valeur.
– Je sais, répondit Orianna, j'ai l'impression que toutes les personnes qui me sont chères se retrouvent à des milles de moi...
– Pourquoi t'en être éloignée, demanda Yumi.
– C'est une longue histoire, réagit Orianna, en fait, c'est pour la même raison que tout le monde dans ce village semble avoir un certain recul au nom de Wales, du moins je pense.
Les regards des deux fées se tournent alors vers le grand-père. Ses yeux étaient cachés par une ou l'autre mèche de cheveux. Il avait la tête baissée sur sa tasse bientôt froide, à la vue de son maître, le chien Max vint poser sa tête sur les genoux de Tom, couinant légèrement et léchant les mains de ce dernier.
– Je... Vous savez bien que ce n'est pas nécessaire, dit-il, surtout toi Orianna...
– Je suis désolée, dit-elle, mais si vous ne dites rien, je le ferai moi-même, et vous le savez très bien.
– Très bien, dans ce cas...
Le vieil homme releva la tête vers ses invités, laissant voir des joues et des yeux rougis par les larmes. Il s'efforça de faire un sourire avant de s'effondrer devant les deux fées. Des torrents inondèrent son visages, remplissant d'eau la moindre petite ride que le temps a creusé sur son visage. Les jeunes filles, impuissantes, se contentaient d'observer le vieillard, attristées de son état.
– Je... je vais tout vous dire, dit-il, toujours en évitant le regard des filles.
– Ne vous en sentez pas obligé, je vous en prie, répondit Yumi.
– Si, il est temps d'en parler, ça fait trop longtemps que cette histoire dure, et je pense qu'il est l'heure des explications...
À ces mots, la porte du chalet s'ouvrit, laissant entrevoir un jeune homme portant du gibier sur l'épaule.
– Grandpa? Nous sommes rentrés! La chasse a été bonne, dit-il. Oh, je ne savais pas que nous avions des invitées, bonsoir!
Il se tourna vers les jeunes fées, et leur envoya un sourire des plus radieux. C'était un grand homme blond, d'une vingtaine d'années environ. Il avait des cheveux courts avec une mèche sur l'avant, de nombreuses taches de rousseur sur le nez et de grands yeux couleur océan où quiconque se noierait.
Il les épiait quelques instants avant de se rendre comprends qu'elle n'étaient pas humaines. Il plissa les yeux, ne comprenant la situation.
– Des... fées? Mais, qui êtes-vous?
Orianna n'en revenait pas, elle se leva et se plaça devant le garçon. Elle leva la tête afin de pouvoir le regarder dans les yeux, il semblait perdu. Elle, sentait bien qu'il n'avait aucune idée de qui elle était.
– Leone... soupira-t-elle.
– Vous... vous me connaissez, mais qui...
Il fut interrompu par la fée qui lui sauta dans les bras, l'enlacant de toutes ses forces, et se mettant à rire et à pleurer. Lui, se contentait de la tenir, ne saisissant toujours pas ce qu'il se passait. Orianna se décala pour se placer en face du blond, et observait les moindres traits de son visage. Leone, lui, écarquilla les yeux à la vue de son visage.
– Mais... je connais ces yeux. Tout le monde n'a pas des yeux comme ça, ne me dites pas que...
La jeune fille sourit de toutes ses dents et rougit qu'on se souvienne d'un détail comme celui-là. Le jeune homme, lui, commença à son tour à avoir les yeux brillants, alors que ses lèvres dessinaient un léger sourire.
– Orianna...
Ohayo tout le monde! Petite explication par rapport à ce chapitre particulièrement court... Bon, jai passé les vacances à l'étranger et j'avais vraiment du mal à écrire, donc je vous publie ce que j'ai déjà écrit. Ensuite, vu comme jai prévu ce chapitre, il devrait être très long, probablement entre 1500 et 2000 mots au total! Je pense donc le poster en plusieurs parties, autant par facilité que pour ne pas vous faire attendre trop longtemps! Voilà voilà, j'espère que vous comprendrez! Sur ce je vous laisse, bisous!❤
VOUS LISEZ
Merimas
FantasyOrianna, jeune fée âgée d'une vingtaine d'années voit son monde être détruit par un être abject aux désirs de vengeance. Seule piste, l'homme recherché par Pyrok: Merimas, ange déchu et exilé. Quelle sera l'issue de cette course contre la montre dan...