CHAPITRE VI

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Deux jours plus tard,
Miami

PDV Camila

Je passe mes journées sur ce canapé. Je ne peux vraiment plus bouger à cause de ce bébé. Je n'ai plus de force, je ne peux plus faire d'efforts, je n'ai plus de courage. Je sens que ma fille va sortir dans très peu de temps. J'ai envie de la voir mais je ne sais pas si cela sera possible puisque je risque de mourir.

Cela fait deux jours que Lauren ne me parle plus. En même temps, je l'ai mérité. Je ne sais pas pourquoi je lui ai dit qu'elle m'étouffait alors qu'elle ne fait que m'aimer. Elle est là pour moi en me soutenant et en me rassurant. Mes parents ne sont même pas capable d'être là mais cela serait étrange qu'ils me voient comme ça. Je n'ai plus d'attention depuis deux jours et je veux le faire comprendre à Lauren.

Ally passe devant moi en me souriant.

- Ally ? Tu pourrais appeler Lauren ? Je dois lui parler.

Elle hoche la tête et part telle une fusée vers l'extérieur de la pièce. Je me ronge les ongles. Je stresse énormément en ce moment.

Pendant que j'attends, je caresse mon ventre car je sens mon enfant bouger dans mon ventre. Je souris.

- Mon bébé... je chuchote. Je t'aime.

Je commence à avoir les larmes aux yeux. Je ne la verrai jamais, probablement. Lauren ne voudra jamais me transformer.

- Mon cœur ?

Je me retourne vers la provenance de la voix et vois Lauren. Elle voit mes larmes. Elle se rapproche précipitamment de moi en s'accroupissant en face de moi.

- Pourquoi pleures-tu ? S'inquiète-t-elle.

Elle se redresse, se met à mes côtés et me prend dans ses bras comme elle peut.

- Je ne la verrai jamais, je lui avoue. Notre fille ne me verra jamais.

- Ne dis pas ça...

- C'est la vérité.

Je me retire du câlin.

- Je n'ai pas été respectueuse. Je m'en excuse, je lui dis.

- Ce n'est pas ta faute.

Elle me regarde de manière profonde. Elle m'embrasse amoureusement. Ce baiser fait tellement de bien. Je l'aime. Beaucoup trop. Il dure quelques secondes avant que l'on se détache.

Elle me sourit.

- Il faudrait que l'on donne un prénom à notre fille, m'annonce-t-elle en posant sa main sur mon ventre.

Je mets la mienne sur la sienne.

- Tu as une idée ? Je lui demande.

Elle réfléchit.

- Je ne sais pas si tu vas être d'accord...

- Je serai toujours d'accord.

Elle fait un grand sourire. Ça fait longtemps que je ne l'ai pas vu autant heureuse.

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