***Je vis pour t'aimer***

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«Tu es mon premier amour…»
Deux jours plus tard, sabine allait me révélée quelque chose qui bouleversera mon existence tout entier. Elle m’apprit qu’elle était gravement malade, et qu’il ne lui restait que quelque mois à vivre. Elle souffrait d’un mal fonctionnement au niveau du cœur. Les médecins attendaient désespérément de trouver un donneur pour une greffe d’organe mais, sans résultat positif jusque-là.  Elle continua pour me dire que je suis son premier amour, et que selon elle, Dieu voulait qu’elle lui amène encore une brebis perdue avant de la rappeler auprès de lui.
Mon cœur se fendit! Je la serrais très fort contre moi.
-Je vis pour t’aimer Édouard et je fus l’instrument utilisé par Dieu pour t’inciter à franchir le pas salutaire. Mon seul regret est de mourir si jeune après avoir connu la douceur de tes bras.
On est restés là sans plus se parler. Les mots ne voulaient plus rien dire. On a juste pleuré l’un dans les bras de l’autre. Les jours suivants, on s’est donné plus d’amours que la plupart des couples ensembles depuis plusieurs années. Nos instants étaient magiques. Elle m’écrivait des lettres deux fois par semaines qu’elle glissait le soir  dans la poche arrière de mon jeans. De toutes ces lettres, c’elle qui m’a le plus marqué était une page blanche. Quand je lui ai demandé ce que cela voulait dire, je fus encore plus surprise par sa réponse : «Aucun mot ne peut plus décrire ce que je ressens pour toi».
Elle m’apportait des chocolats et pas mal de friandises. Ont étaient devenus inséparables. C’est indescriptible! Cette voie perspicace mais tout en douceur dont l’amour emprunte pour  s’installer. J’étais irrévocablement amoureux d’elle. J’ai déposé les armes pour mieux me laisser aimer. Je ne rêvais plus de sang, ni de violence, mais de rose. Dans cette ruelle au milieu des déchets, un amour n’a pas cessé de bourgeonner. J’ai changé par amour. L’amour m’a appris à vivre. Il n’y a vraiment pas de forteresse imprenable. 
J’étais devenu un bandit désarmé. La patience et la compréhension dont elle faisait preuve m’était guère familier. Elle souriait sans cesse. Elle ne voulait jamais parti. Sa présence masquait celle des déchets. Elle remplissait l’espace par son sourire charmeur. Elle disait souvent qu’elle voulait dormir avec moi. Et que cela aurait été la plus belle nuit de son existence.

j'espère qu'il n'est pas trop tard! {TERMINÉE}Où les histoires vivent. Découvrez maintenant