A.D'S

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La cloche vient de teinter,
Serait-ce l'heure de s'inquiéter ?
Toi, dont les yeux grands ouverts se cachent derrière une couette,
Pauvre enfant, crois-tu qu'elle te protégera de ce qu'il te guette ?

Ton sang bouillonne, ton cœur s'emballe
Ne serait-ce pas les traces d'une peur immuable ?
Même après que l'heure est sonnée,
N'ai crainte, tu n'en seras jamais débarrassé.

Pourquoi trembles tu ?
Te terrifiais-je tant ?
Oh, pardonne ma joie accrue,
Je me délecte d'augmenter avec le temps.

Des démons qui nous rattrapent,
Nous coursent et nous tassent,
Tout ce que l'on veut oublier,
Ce que l'on espère un jour traverser.

Mais rien n'est aisé,
Comment avancer quand tout nous fait reculer ?
À quoi chercher de continuer...
Il vaut mieux abandonner

Pourquoi pleures-tu ?
Ta détresse est-elle si mal vue ?
Jeune enfant, n'ai crainte
Toujours je te protégerais dans mon étreinte.

On la compare souvent,
Aux ténèbres assoiffées de sang
Mais ne serait-ce pas plus judicieux,
De la voir comme une lumière brûlant les yeux ?

Les sons résonnent,
Nous sommes muets, il n'y a personne,
Notre présence pourtant écrase,
Dis, tu ne pense pas que ce n'est qu'une phase ?

Les chants joYeUsEmEnT macabres envahissent le monde,

Se tenant la main, dansant en une ronde

Et malgré notre animosité,
C'est toujours plus affligeant,
De se réunir, les rendant dément.

Mais l'on peut toujours se repentir,
Car il n̶e̶ faut se mentir ;
Les habitants de l'Enfer peuvent devenir des bêtes de sang assoiffées,
Et ceux des cieux sont parfaitement capable de savoir les contrôler...














[̲̲̅̅E̲̲̅̅n̲̲̅̅ ̲̲̅̅t̲̲̅̅o̲̲̅̅u̲̲̅̅t̲̲̅̅e̲̲̅̅ ̲̲̅̅h̲̲̅̅o̲̲̅̅n̲̲̅̅n̲̲̅̅ê̲̲̅̅t̲̲̅̅e̲̲̅̅t̲̲̅̅é̲̲̅̅,̲̲̅̅ ̲̲̅̅
̲̲̅̅
̲̲̅̅Q̲̲̅̅u̲̲̅̅i̲̲̅̅ ̲̲̅̅e̲̲̅̅s̲̲̅̅t̲̲̅̅ ̲̲̅̅l̲̲̅̅e̲̲̅̅ ̲̲̅̅r̲̲̅̅é̲̲̅̅e̲̲̅̅l̲̲̅̅ ̲̲̅̅d̲̲̅̅a̲̲̅̅n̲̲̅̅g̲̲̅̅e̲̲̅̅r̲̅] ?

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