Le Maître des Illusions

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Il vous regarde dans la nuit,
Pour ne pas avoir d'ennuis
L'emprise du temps,
Vicieuse,
Malicieuse,
Sur lui se déchaîne comme un dément
Sur cet être erroné
Qui continue de marcher, Sans jamais se retourner.
Sourire aux lèvres,
Parfum éphémère
Dont on se souvient la fragrance
Changée en ignorance
Lorsqu'il quitte les terres.
Se mouvant autour de lui
Ombres, pensées, idées
Souvenirs, irréel, respect
Un tout pour un rien,
À cet homme qui jamais ne se fia au destin.
Air jovial,
Paroles impartiales
Qui donc connaît la vérité
Sur cette silhouette ne cessant de marcher ?
Forêts, lacs et rivières,
Montagnes, plaines et mers
Qu'est-ce donc qu'il ne connait pas,
L'inconnu à la canne d'ivoire,
Lorsqu'il conte ses histoires
Avant de disparaitre ici-bas.
Masque rayonnant,
Dissimule un être,
Aux yeux ensorcellants
Découvrant un monde nouveau
Rien qu'en y plongeant.
Masque renfermant,
Des secrets de cent ans
Des écrits oubliés
Une vie envolée.
Jamais il ne cessera de marcher,
De se cacher.
Il invente des lieux,
Et les gens sont heureux
Car, voyez-vous,
Invisible tout en étant là,
Il déforme et réforme,
Ne s'en étonne personne,
En un claquement de doigts,
Le Maître des Illusions s'en va.

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