Milles Et Unes Histoires

Je t'aime

Élise, ma tendre et belle
Comme j'aimerais te voir
Toi et tes boucles d'ivoire
J'attends avec impatience que le jour se lève.

Élise, ma douce,
L'hiver est brut cette année
Je t'écris cette lettre au coin de la cheminée,
En espérant te transmettre un peu de ma flamme,
Afin de réchauffer ton âme.

Élise, mon ange,
Nous nous sommes vus hier
À deux nous avons foulé la terre
Ton sourire m'a hypnotisé,
Comme à chaque fois je te vois
Je pris que toi aussi es appréciée cette journée
Je finis cette lettre et souhaite que tu n'attrape pas froid.

Ma chère Élise,
Cela fait une nouvelle année,
Cinq printemps à tes côtés,
Que de bonheur et d'amour
Je ne souhaite que de voir un autre jour
À tes côtés comme à chaque fois, ma belle,
Je t'aime.

Élise, mon amour,
En ce samedi je suis outré,
De toutes ses réflexions dont on m'a agressé
‹‹ Tu es faillot mon pauvre ! ››
‹‹ Que dis-tu, une femme vaut plus que de l'or ? ››
Je ne comprend pas,
Et personne ne l'expliquera,
Pourquoi que l'on nous vois ensembles et gais,
Pose un problème à la société ?
Quelle idiotie est-ce,
De penser qu'un homme doive être fort et puissant
Il existe d'autres moyens, pour être fort
Sans user à tort et à travers de l'usage d'un corps.
Cette lettre est longue, pardonne moi
J'espère qu'en ce jour pluvieux au moins toi sourira.

Élise, ma déesse
Je suis inquiet
J'ai vu ce matin,
Des femmes en détresse
Mais ce qui m'a le plus choqué,
Furent les cris des hommes en pleine ivresse.
Nous vivons dans un monde étrange, Élise.
Je ne veux pas fermer les yeux,
Mais que dirais-tu de partir tous les deux ?
Loin de toutes ces hantises,
Pour revenir l'esprit calmé
Et ainsi essayer de les raisonner.

Ma tendre, douce Élise
Je ris encore de ce jour fameux
Ta mère n'en croyait pas ses yeux
Lorsque tu t'es présentée ce soir,
Avec à ton doigt une bague respirant l'espoir.
Les choses vont changer,
À deux nous nous sommes promis
De se battre pour changer cette société
Une promesse que je me remémore encore aujourd'hui.

Que tu es belle,
Dans ta robe immaculée
Plus qu'un ange,
Tu es une fée.
Qui de son voeu éternel
Dans une longue vie m'ensorcèle.
Tu te demandes parfois,
Comme j'ai fais pour t'épouser, toi
Et à cela je n'ai qu'une réponse,
Qui m'aurait value milles éclats de rire,
Mais je te le dis avec un seul sourire,

Élise, je t'aime.