Irrésistible

1. Lisbeth

Le réveil hurle dans mes oreilles. Je frappe dessus pour le faire taire puis je referme les yeux. Quel calvaire ! Quelques minutes plus tard j'entends la douce voix de ma mère.

- Ma chérie, il faut te réveiller. Chuchote t-elle.
Je grogne. Elle me caresse tendrement les cheveux et je grogne de plus belle. Je finis par m'asseoir sur mon lit, les cheveux devant les yeux. À travers la porte grande ouverte je vois mon frère Chad traverser le couloir, visiblement dans le même état que moi. Cette image m'aurait fait rire si je n'avait pas une folle envie de me tirer une balle dans le crâne. Mon second frère Thomas apparaît devant ma porte les yeux entrouverts uniquement vêtu de son caleçon.

- M'man, ils sont où les céréales ?
Ma mère exaspéré lève les yeux au ciel et lui répond toujours aussi tendre :

- Dans le placard à leurs place ...

Je sais ce qu'elle se dit, elle doit se demander comment elle a pu faire pour avoir trois larves comme nous en tant qu'enfant. Mon père lui aurait rit de la situation, ou peut être pas finalement. Je ne sais pas vraiment ce qu'il pense de nous en réalité.

Mon père est comme on pourrait dire un acharné du travail, sa carrière d'avocat passe avant tous, même sa famille. Enfin sa carrière et son assistante. On ne le voit que très rarement, lorsqu'il ne travaille pas (ce qui est ... Exceptionnel ).

Ma mère descend dans la cuisine tandis que je sors de mon lit. L'air en dehors de ma couette me paraît glacial, j'enfile vite un jean un peu large et un t-shirt rouge. Me passe les mains dans mes cheveux coupés au carré et applique du mascara et du gloss. Avant de descendre, j'attrape mon sac et mes lunettes de vue.

En bas ma mère essaye désespérément de convaincre Chad de manger un truc mais il à l'air de l'ignorer en levant les yeux au ciel. Je souris amusée par ce crétin. Thomas quand à lui n'a toujours pas enfilé un truc sur le dos, ni sur ses jambes. Je m'assois sur le plan de travail de la cuisine après avoir posé mon sac sur le fauteuil dans le séjour. Je regarde mes frère rendre folle ma mère, cela m'amuse, elle aussi visiblement car elle souris et les traites d'idiots. Je mange une tartine que Thomas s'est préparé et il me regarde de travers mais ne dit rien. Je lui souris.

À sept heure et demi ma mère commence à s'agiter. Thomas n'as toujours pas dénié s'habiller et Chad ne trouve pas son sac de cours. Je ris de les voir comme ça. Mais la panique commence à se faire sentir quand à sept heure quarante cinq Chad n'a toujours pas trouvé son sac. Ma mère fait une liste pour savoir si tout le monde à tout ( excepté le sac de Chad ).

- Ok, vos clé ?
- C'est bon ! Nous nous écrions, Thomas et moi.
- Collation ?
- Ok !
- Vos sac ?
Je me met à rire en voyant Chad courir dans tout les sens.
- Visiblement pas ok pour tous le monde. Je dis en pointant mon frère du doigt.
- Gna Gna Gna. Marmonne t-il.

Soudain il s'arrête, puis il se met à crier :

- Je me souviens ! Il est dans ma voiture ! Je voulais m'avancer hier pour ne pas être en retard.

Ma mère soupire, désemparée par ses salles gosses. Je pouffe de rire :

- Bien joué ta technique pour ne pas être en retard, à cause de toi on a déjà trois minutes de retard. Je dis amusée.

Ma mère nous met presque à la porte pour que nous ne perdions pas une minute. Tous les trois montons dans la voiture de Chad. En quelques minutes, mon frère gare sa belle voiture sur le parking du lycée.

C'est parti ! La rentrée me voilà.