45. Lisbeth

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Je suis assise sur mon lit, mon téléphone dans une main et le numéro de Louisa dans l'autre.
Je tape les numéros puis colle mon oreille à mon téléphone.
Au bout de deux sonneries j'entends la voix enfantine de Louisa résonner.

- Coucou Louisa, c'est Lisbeth !

- Lisbeth !

- Ça te dis si je viens t'apprendre le dessin demain ?
Je lui demande.

- Ouiiiii !
Elle cris.
- Tu vient avec Shan ?

- Comme tu veux.

- Oui, j'aime bien vous voir tout les deux.
J'entends son sourire lorsqu'elle parle.

- D'accord je vais lui demander de venir alors. A demain !

- À demain Lisbeth.

Je raccroche et m'empresse d'envoyer un message a Shan.

Moi : Je vais faire du dessin avec ta sœur demain, elle veut que tu vienne !

Shan : Pas de problème je passe te prendre à 14h !

Moi : Super merci.

Je regarde le dessin de Louisa que j'ai posé sur mon bureau. Je me lève, le prends et me rassois.
Je regarde son dessin sous tout les angles.

Soudain la porte de la chambre s'ouvre sur Thomas. Il me fixe puis vient s'assoir à côté de moi.

- C'est à qui ce gribouillage ?
Demande t-il en le pointant du doigt.

- C'est la sœur de Shan qui me l'as fait. Elle a six ans, c'est déjà bien pour une enfant nan ?
Je lui demande en lui montrant.

- Mouais, pas mal. Mais pourquoi tu le regarde avec autant de tristesse, c'est un cadeau c'est plutôt mignon.
Me demande t-il en me prenant dans les bras.

- Elle est malade, elle a une leucémie.
Je dis sans cacher mes émotions.

- Ah... et elle le vis mal ?

- Nan pas vraiment, Shan m'as dit qu'elle ne se rendait pas vraiment compte de la situation mais c'est triste quand même.

- Oui c'est sur. Mais tu veux faire quoi, c'est la vie.
Me dit -il essayant de me réconforter.

- Je sais bien qu'on peut rien faire.
Je suis déçu.

- Aller t'inquiète pas, ça va aller elle va s'en sortir.
Il me serre fort et ça me réchauffe un peu le cœur.

Je réfléchis quelque seconde puis me lève d'un bond.
Je fouille dans mes tiroirs et en sors une grande boîte en métal. Je la montre comme un trophée à mon frère toujours assit sur mon lit.

- Ta boîte de crayon.
Il me regarde l'air perplexe.

- Je vais lui offrir, elle sera contente.
Je dis.

- Bonne idée mais tu est sûr de vouloir donner des crayons qui valent une fortune à une enfant de six ans ?

- Mais oui ! Elle va être contente. Et rien ne vaux le sourire d'une gamine malade.

Thomas acquiesce l'air peu convaincu.

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