24. Lisbeth

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Cela doit faire une heure que nous sommes au chevet de mon père, je ne lui ai toujours pas adressé la parole. Cathy me pose des questions elle a l'air de beaucoup s'intéresser à nous, j'essaye de faire de même.

- Tu sais mon père me parle beaucoup de vous, il est très fier.
Elle souris encore et toujours.

Je ne vois pas comment il pourrais être fier de nous, il ne nous connais même plus. J'évite les remarques désobligeantes et je souris continuellement.
Pour la première fois depuis qu'on m'as réveillé se matin, je déverrouille mon téléphone.

Je vois plusieurs notifications s'afficher sur mon écrans.
SISI : Tu est où ?
SISI : Tu vient pas en cours aujourd'hui ?
SISI : Bon dans le doute je te prend tes cours, j'espère que tu vas bien ?
SISI : hihi, Shan a l'air perdu sans toi ;)

Je réponds immédiatement à ses messages.

MOI : Je suis à l'hôpital, mon père a eu un grave accident de voiture, on est tous avec lui.
MOI : Forcément qu'il est perdu sans moi, je suis tellement incroyable qu'il doit être dépaysé ! ;)

Cette conversation me fait sourire. Ses réponses ne se font pas attendre longtemps.

SISI : Ton père ????

C'est vrai qu'elle ne doit pas comprendre, je ne lui ai jamais vraiment parler de lui.

MOI : Oui mon père.

SISI : Olala, mais ça va.

MOI : Bah il est vivant...

Il est vivant mais mal en point donc tout est relatif.

MOI : Et il nous à présenter sa nouvelle futur femme.

SISI : Oula ça doit être beaucoup d'émotions. Pour la peine se soir je te sors te changer les idées, on m'as proposé une soirée. C'est NON NÉGOCIABLE !!!!

Je n'essaye pas de me battre avec elle, je vais de toute façon finir à sa soirée. Je range mon téléphone et continue de discuter avec Cathy, en ayant toujours une part de culpabilité.

Le temps passe très lentement dans cette chambre d'hôpital, je suis fatiguée d'être ici, j'ai envie d'être en cours. Dans l'heure qui a suivit des infirmières sont venue changer les pansement de mon père et toute les sondes. Mon père a vraiment changer, autrefois il aurait dragué les infirmières ou il les aurait regarder comme si elles étaient des morceaux de viande. Désormais il parle avec ses fils sans même se soucier d'elles. Et il regarde sa femme avec des yeux d'enfant face à une montagne de bonbons. Il est clair que l'homme qui est allongé sur ce lit n'est plus mon père, je ne connais pas cet homme, gentil, aimable, drôle et amoureux.

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