33. Lisbeth

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Je lève ma main pour lui collé une gifle mais il me devance attrape mon bras à la volé.

- C'est quoi ton problème ?
Me dit-il.

- Ah parce que c'est moi qui a un problème ?
Je réponds en rejetant sa poigne agrippé à mon bras.

- Pourquoi tu te comporte comme ça depuis ce matin ?
Me demande t-il en prenant un air détaché.

- Je me comporte normalement. Toi par contre tu n'est qu'un crétin !
Je sens la colère me monter aux joues.
Il me regarde en fronçant les sourcils.

- Naomie ! C'est un prénom qui te parle ?
Je vois son visage changer lorsque je prononce ce prénom. Je m'en doutais, ce n'était pas des ragots ce que j'ai entendu ce matin, c'était vrai.

- Écoute, t'es sympa mais ce n'est pas parce qu'on s'est embrassés qu'on s'est promis quoi que se soit.
Il me lance t-il nonchalamment.

- Je rêve !
Je crois que j'hallucine. Je serre les dents, encore et toujours. Je le fixe avec dégoût et il lève les yeux au ciel.

- C'est bon, j'ai compris.
Je lève les bras en signe d'abandon.

Je tourne les talons et me dirige vers les portes du lycée. Il ne me retient pas mais il m'appelle, je ne me retourne pas.
Dehors le ciel est parsemée de nuage mais le fond reste bleu. J'avance le plus vite possible en mettant mes écouteurs dans mes oreilles.
Plus je marche, plus mes émotions se calme. Je m'apaise petit à petit. Je suis presque arrivée chez moi mais j'entends derrière moi une moto. Je me met sur le côté pour la laisser me dépasser mais elle s'arrête. Je n'en tiens pas compte et continue ma route mais à travers la musique que joue mes écouteurs j'entends une voix qui m'appelle. Je me retourne, le motard à garé sa moto et s'avance vers moi.
Il enlève son casque et un visage familier se découvre.
J'ai l'impression que le temps s'arrête. Je vais tombée dans les pommes.

Ça doit faire cinq ans que je ne l'ai pas vu, depuis qu'il est parti sans donné de nouvelle à quiconque.

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