Chapitre 6.

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PDV Kirishima.

Il y a une semaine, Bakugo et Mina ont eut une discussion secrète. Moi qui pensais qu'il ne supportait personne dans la classe le voilà qui joue le complice. Il n'a rien voulu me dire et pareil pour Mina. Quoi qu'il en soit je suis bien décider à savoir ce que c'est. A cause d'eux je crois bien que je deviens parano. J'analyse leur moindre geste, j'écoute toute leur conversation, je devient complètement fou. Mais bizarrement ils n'ont pas l'air de se parler davantage. Peut-être que je me prend la tête pour rien finalement. Mais je n'abandonne pas pour autant.

Cet après-midi la classe avait entraînement. Après avoir fini nous sommes tous aller aux vestiaires prendre une bonne douche. Je suis le premier garçon à être sorti je me dirige donc vers le dortoir avant les autres. Et là, je vois les filles discuter avec Aizawa sensei. J'ai voulu m'approcher pour savoir de quoi elles pouvaient bien lui parler mais elles partent toute en courant à l'extérieur du dortoir.

–" Dites sensei, où est-ce qu'elles vont comme ça? Je croyais qu'on avait pas le droit de sortir du dortoir sans être accompagner."

–" Oh c'est toi Kirishima. Tu sais les filles faut pas trop chercher à les comprendre. Elles sont juste aller faire quelques courses ne t'inquiète pas."

–" D'accord. Si vous le dites."

C'est bizarre. Il est 18h45, où est-ce qu'elles veulent aller comme ça? Et puis faire des courses? Normalement ce sont les profs qui s'en charge s'ils nous manque quelque chose. Et je suis sûr que Mina y est pour quelque chose. Je décide d'aller les attendre dehors pour leur poser la question.

PDV Mina.

Il y a près du lycée ce trouve un konbini où on peut trouve des aliments de bonnes qualité. Moi et les filles avons décider de faire quelques courses pour les jours qui suivent. Ou plutôt j'ai forcer les filles à me suivre. Elles sont pas croyables. Elles ont oser me dire que je m'enflamme pour rien mais au contraire se sont elles qui ne savent pas profiter pleinement de la vie de lycéenne. Heureusement je suis là pour y remédier.

On arrive devant l'entrée du dortoir et on voit Bakugo en train de poursuivre Kaminari et Kirishima. Venant d'eux cela ne nous étonnerait pas s'ils avaient fait quelque chose pour l'énerver. Même si les autres évitent de lui adresser la parole, Kaminari lui ne faisait seulement si Kirishima s'y met. Il devrait former tout les trois un trio comique. En nous voyant arriver, Kirishima qui était en train de fuir Bakugo s'arrête net avant de se faire percuter par Kaminari qui se fait a son tour percuté par Bakugo et se retrouvent tous étaler au sol.

–" Toi c'est décidé jvais t'en mettre une tête d'orties."

–" Désolé j'ai pas fais exprès. Arrête de me frapper tu me fais mal là."

–" J'en ai rien a faire."

–"Kaminari sale traite du prend la fuite? En me laissant sans défense face à lui?"

En effet celui était en train de courir en direction du dortoir. Bakugo n'était pas décider à le laisser filer et lâcha donc sa proie pour aller à la poursuivre du garçon de foudre. Kirishima se relève alors et se met devant moi.

–" Aizawa m'a dit que vous étiez aller faire quelques courses. Vous avez acheter quoi?"

–" Eh bien comment dire... on a ach..."

–" Se sont quelques trucs à manger pour notre soirée pyjama entre filles. Et vous les garçons vous n'aurez rien c'est même pas la peine d'y penser."

–" Oui voilà, Hakagure a tout a fait raison. Tu n'auras rien."

–" Quoi? Mais je ne veux rien j'ai juste poser la poser. Pourquoi vous êtes si méchante?"

–" Oh mais bien sûr que non, nous ne sommes pas méchante. C'est juste Ashido et Hakagure qui se comportent comme de petites filles."

–" Oui, Uraraka à raison. Se sont elles les plus heureux à l'idée de cette soirée."

–"Mais Yaomomo pourtant vous en faites souvent des soirées entre filles. Ce n'est donc pas une raison valable."

–" Oh ça va, t'abuses. Nous on veux juste pas que vous nous volez nos friandises, compris?"

–" T'inquiètes pas, personne ne va vous les voler. Enfin faudrait peut-être vous dépêchez de rentrée les cacher."

–" Oh oui tu as raison allons y vite!"

Les filles ont filer à une allure folle. De vrai gamine vraiment. Quant à moi, je suis là, seule face à lui. Le soleil est déjà couché, les lampadaires éclairent l'extérieur et les grillons commencent leur chant nocturne. Sous le ciel constellé d'étoiles et dans cette douce brise printanière, nous nous regardons sans dire un mot. Pourquoi? Je ne sais pas mais à cet instant, je repense à la discussion que j'ai eut avec Bakugo. Et étrangement je suis sereine, je veux lui parler, l'entendre dire ce que j'espère depuis le collège, qu'au moment au tout le monde dormira lui et moi passons la nuit à discuter comme à notre habitude, qu'on s'endorme et qu'on se réveille côte à côte après cette nuit paisible qu'on aurait passer. Tout ça je me met à le désirer de plus en plus chaque jour. Je suis amoureuse d'Eijiro Kirishima, je suis déterminée à tout lui dire et même s'il le résultat n'est pas celui que j'attends je ne compte pas abandonner aussi facilement.

–" J'imagine que tu n'es pas prêt à l'entendre n'est-ce pas?"

–" Entendre quoi?"

–" Ce que je ressens pour toi depuis tellement longtemps."

Il ne parle plus. Il ne bouge plus. Je vois bien qu'il ne s'y attendait pas du tout. D'ailleurs je pensais qu'il allait fuir, mais loin de là. Il reste là et me regarde, avec son air embarrassé. Je dois avouer que cela m'amuse un peu. Il est tellement mignon que j'ai envie de lui sauter dans les bras. Il semble avoir accepter la situation dans laquelle il se trouve. Il ne me reste plus qu'à m'exprimer.

–" Tu as peur?"

–" Peur de quoi? Pourquoi aurais-je peur?"

–" Tu as peur de se que tu t'apprêtes à entendre. Je suis déterminée à te dire ses mots qui attendent depuis si longtemps d'être prononcer. Cependant, si tu n'es pas encore prêt à les entendre, je veux bien patienter encore un peu. Mais attention, je n'attendrai pas éternellement que tu le sois."

–" Non je ne suis pas prêt. Et je ne le serai jamais. Mais à quoi bon repousser ce moment s'il doit quand même arriver un jour."

Il sert les les poings. Pour n'importe qui d'autres son comportement pourrait paraître étrange. Mais avec le temps j'ai appris à le comprendre. Ce n'est pas m'entendre parler de mes sentiments envers lui, ou encore le fait qu'il compte m'éconduire par la suite qui le préoccupe. Je le sais. Je n'aime pas le voir dans cette état. A cette pensée, je ne peux m'empêcher de lui prendre la main. Il est surpris par mon geste mais reste tout de même immobile. Il regarde en direction du sol et n'est pas décider à lever les yeux. Je me rapproche de lui pour avoir mon visage dans son champ de vision.

–" Je t'aime Eijiro. Bien plus que tu ne peux l'imaginer. Et ça depuis la première fois où j'ai poser les yeux sur toi."

Rien n'a changé Où les histoires vivent. Découvrez maintenant