Fall in...

Chapitre 4 :

PDV John :

J'ai passé la nuit chez Sherlock, dans sa chambre d'ami, cette soirée loin de mon appartement, loin des souvenirs douloureux, m'a fait le plus grand bien. Je me suis couché tard, Sherlock était encore éveillé quand je suis allé dormir, je crois même qu'il n'a que très peu dormit. Il me semble même avoir entendu le doux son du violon. C'était une mélodie douce et agréable qui m'a bercé si aisément que je n'ai pas entendu la fin.

Les nombreuses discussions que j'ai eu avec mon ami, m'ont fait un peu plus comprendre à quel point il est quelqu'un de complexe et de tourmenté. Le pauvre, tout ce qu'il a vécu. Tu m'étonne qu'il a besoin de parler, de se faire entendre et aider.

Je ne le lâcherai pas, jamais.

Je me redresse sur le lit puis me lève. Je mets mes vêtements et descends. Sherlock est dans le salon, assis en tailleur, les yeux fermés entrain de penser.

Il sent ma présence, il ouvre alors ses yeux bleu, intenses, puis se lève.

J'ai préparé des ufs et du bacon ainsi que du thé.

Je souris.

- Merci Sherlock. Que faisais-tu ? Dis-je en allant prendre de quoi me sustenter.

- J'étais dans mon palais mental.

Ah oui, son fameux palais mental. Hier, il m'a expliqué qu'il avait construit une sorte d'endroit dans son imagination qui lui permettait de mémoriser et de stocker plus facilement des informations diverses, principalement en rapport avec ses enquêtes.

- Et qu'y as tu fait ?

- J'ai millimétré à la perfection notre plan de mercredi.

- D'accord, si tu l'as millimétré alors.

Je sens son regard peser sur moi tandis que je mange mon petit-déjeuner. Bref une fois terminé, je me lève

- Je vais rentrer Sherlock il faut que je prépare mes cours et que je me change.

- Hm.

Pas de réaction, ni de au revoir de sa part ? Bon, d'accord... je sors et me dirige vers mon appartement.

PDV Omniscient :

Sherlock part à son tour prendre une douche. Puis il se mit à tourner en rond dans son appartement, la présence de John lui manquait. Même les conversations inutiles, à ses yeux, qu'il avait eu avec son ami lui manquait. Il aimait le voir s'étonner devant ses déductions, il aimait impressionner son ami, il adorait lorsqu'il travaillait ensemble, lorsque John se penchait tout près de lui pour observer ce qu'il faisait sur son ordinateur...il le savait, John était à présent indispensable à sa vie, à ses enquêtes, à son bonheur qu'il venait à peine de retrouver.

Il prit son violon et se mit à jouer un air triste et mélancolique, non pas qu'il l'était, enfin moins que d'habitude, mais ça l'aidait à réfléchir. Pourquoi ressentait-il tout cela ? Pourquoi lorsque John s'approche trop près de lui, il sent son cur palpiter et une chaleur intense monter de son bassin...c'était si étrange, si inhabituel.

Il se demandait ce que ferait sa sur à sa place. Ou plutôt ce qu'elle lui dirait, il imagine plus que bine la conversation...ou pas assez bien pour avoir des réponses.

- Tu devrais le lui dire. Dirait-elle.

- Lui dire quoi ? aurait-il répondu.

- Ce que tu ressens quand il est prêt de toi.

- Ce ne serait qu'une malheureuse perte de temps à notre travaille.

- Tu en es sûr Sherlock ?