PDV Sherlock :
J'entends des bruits étranges qui deviennent de plus en plus fort, ces bruits ressemblent à ceux d'une machine, bip-bip-bip....
J'entends aussi autre-chose, comme du vent mais sans la sensation d'air frais sur mon visage.
J'entends au loin comme des murmures, des appels, des pas, des cris.
Qu'est-ce donc ?
Soudain une douleur me saisit l'intérieur de la poitrine et me fait ouvrir les yeux. Tout est blanc, la lumière est intense, je les referme.
Puis j'entends de nouveau une voix, une voix familière, une voix qui me paraît si douce, si belle.
John.
Je finis par rouvrir les yeux. La luminosité me paraît moins forte. Petit à petit je distingue des formes, des silhouettes, dont une qui semble assise à mes côtés. Avant que je puisse en distinguer plus, je sens la douceur d'une main se poser sur la mienne et qui caresse avec affection ma peau.
Doucement mes yeux s'adaptent et finissent par reconnaître John, qui était celui qui me tenait la main et Lestrade qui se tenait devant la porte, adossé à un mur.
- Sherlock ?
Je regarde John en restant silencieux.
- Comment te sens-tu ?
- Mieux que quand j'étais attaché.
Il sourit.
- Et toi tout va bien ?
- Oui ne t'en fais pas.
- Comment on s'en ai sortit ?
Je fixe mon regard sur Lestrade.
- Ou plutôt, comment vous nous avez retrouvé ?
- Et bien, il se trouve qu'on s'est finalement penché sur la théorie dont vous nous avez parlé la dernière fois. Nous nous sommes rendu à l'une des réunions de L'ALCH et nous sommes tombé sur un certain monsieur Kingkle. Et cette personne est connu des services de police, plusieurs plaintes ont été déposées contre lui pour harcèlement. On s'est donc renseigné un peu plus sur sa vie actuelle, ses comptes bancaires etc.Et on à découvert que l'une de ses dépenses étaient masquée, on a creusé un peu plus, et on à découvert qu'il avait acheté une vieux bâtiment délabré. Votre disparition à tout les deux et le fait que nous savions que vous vous étiez infiltrés dans le club ALCH nous a mit la puce à l'oreille. Et la suite vous la connaissez, on est entré dans le bâtiment avec une équipe et on vous a retrouvé.
- Et Kingkle ? Demandais-je
- Nous l'avons retrouvé dans le bâtiment avec deux de ses gorilles. Il a tout balancé et a reconnue sa culpabilité. Il a aussi précisé qu'il ne regrettait nullement ses actions et qu'il était heureux de tomber pour une "juste cause".
- Une juste cause.c'est vraiment un malade mental ce type. Ajouta John.
- Comme l'histoire nous la prouvé plusieurs fois la violence entraîne la violence. Dis-je.
- Comment ça ? Demanda Lestrade.
- C'est une évidence.
- Ca ne l'est pas pour moi.
Je leva les yeux au ciel.
- Et bien, il est évident qu'il à subit des violences sexuelles par certainement un homme durant son enfance. Son traumatisme à l'encontre des hommes qui aiment des hommes vient sûrement de là. Il n'a pas visé la bonne cible oserais-je dire. Au lieu de s'en prendre aux pédophiles, il s'en ait prit aux homosexuels et lesbiennes.
- Hm
- Enfin, bref, j'espère qu'il passera un long moment derrière les barreaux. Conclut John.
PDV Omniscient :
Le lendemain, Sherlock était de retour à Baker Street, John l'avait bien entendu accompagné jusqu'à chez lui.
Sherlock était assis dans son fauteuil habituel, John lui était assis en face de lui, il lisait son journal attentivement, seul le bruit des pages venait briser avec douceur le silence apaisant qui s'était installé dans la pièce reposant leur cur et leur esprit.
Le brun s'était mit à fixer John, il était comme absorbé par ses pensées, absorbé par l'homme qu'il aimait. Il prit la parole soudainement, d'un vois calme et posée il dit :
- Pourquoi tu ne viendrais pas habiter ici ?
John tourna la tête vers Sherlock, surprit, comme s'il s'était réveillé d'un rêve et qu'il ne savait plus où il se trouvait.
- Pardon Sherlock ?
- Je te demandais si tu aimerais habiter ici ? Dit-il distraitement comme s'il demandait l'heure où ce qu'il allait manger ce soir.
- Habiter avec toi ?
- Bien sur avec qui d'autre ?
- Ici ?
- Oui, pourquoi ma question est trop compliqué ? Fit-il avec un rictus d'amusement au coin des lèvres.
Il avait bien remarqué que John était en train de rougir.
- Non non, ce n'est pas ça Sherlock.c'est juste que c'est...hum.
- Trop soudain ?
- Disons plutôt inattendu.
Sherlock baissa la tête et regarda dans le vide, il était bien évidemment déçu par la réticence de son amant à vouloir habité avec lui, mais il comprenait, c'est vrai après tout, qui voudrait vivre avec un sociopathe dans son genre ?
John remarqua son air triste, il ne comprenait pas, il n'avait encore rien répondu. Il se leva et s'approcha de Sherlock, il s'accroupit et attire sa tête vers lui à l'aide de sa main.
- Hey...je serais ravie d'habité ici avec toi Sherlock.
Le brun se mit à sourire.
- Sérieusement ?
- C'est une évidence.
- Pas pour moi
Alors doucement, John approcha sa bouche de celle de Sherlock et déposa un baiser sur ses lèvres.
- Est-ce que ceci te convint ?
- Hum...je sais pas réessaie pour voir.
Ils sourirent et s'embrassèrent de nouveau dans leur appartement du 221 B Baker Street, et ils sont encore loin d'imaginer toutes les aventures qu'ils vivront ensemble entre ces quatre murs et bien au-delà.
Et voilà très petit chapitre histoire de clôturer cette histoire. J'espère qu'elle vous aura plus ! merci d'avoir lu ! On se retrouve bientôt pour de nouvelles histoires !

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Fall in...
Fiksi PenggemarSherlock Holmes, un brillant, charmant détective et étudiant sombre dans la drogue depuis la mort tragique de sa sœur. John Watson, un attentionné, ancien militaire et médecin débarque dans la vie du détective... Que va t-il se passer ? ça c'est la...