Fall in...

Chapitre 6 :

PDV Sherlock :

Je m'arrête net devant ma porte, la main sur la poignée un doute s'empare de moi et la voix revient...cette voix insupportable ne me laissera donc jamais ?

Ça ne sert à rien d'y aller, il ne voudra pas te parler.

- Je t'ai dit de te la fermer toi. Et puis, s'il a demandé à Mycroft de passer me voir c'est que....il pense à moi.

Et qu'est-ce que tu vas lui dire hein ?

- Que je suis désolé...

Voyons tu t'excuses jamais, tu es incapable de te faire pardonner par des excuses...rappel toi tu n'es qu'un pauvre connard égoïste qui se fout des autres

- Des autres peut-être mais pas de John.

Après cette dernière phrase, j'ouvris la porte et parti à toute vitesse à travers les rues de Londres jusqu'à trouver un taxi, il est temps que je retrouve mon ami, j'ai besoin de lui.

PDV Omniscient :

Sherlock arriva enfin près de l'appartement de John. Le simple fait de savoir qu'il allait le revoir, même si cela allait durer qu'un instant, le rendait profondément heureux, le faisait se sentir profondément vivant.

Il s'avança vers l'entrée lorsqu'il vit John au loin, ce dernier se tourna dans sa direction, Sherlock voulut lui faire un signe mais avant qu'il ne pu faire quoique ce soit il aperçut un homme s'approcher rapidement de John et qui l'interpella.

Alors en dans un mouvement furtif, rapide il se cacha derrière l'une des haies qui bordait l'entrée pour accéder aux immeubles la plus proche de lui. Et, il les observa, malheureusement il ne pu rien entendre de leur échange, cependant il comprit que l'homme n'était qu'autre que Valentin, l'ex-petit-ami de John. Après plusieurs minutes de discussion entre les deux hommes, il vit quelque chose qui lui brisa, pour il ne sait quelle raison, le coeur...John fit un câlin à l'homme.

Ne voulant en voir plus Sherlock s'enfuit.

John de son côté, dans les bras de son ancien amant avait vu courir au loin une silhouette. Un homme grand, cheveux bouclé, avec un long manteau s'enfuir au loin, très loin. Il le reconnu immédiatement. Il voulut crier son nom, pour l'appeler, pour qu'il revienne, mais il ne pu. Ce n'était pas le moment.

PDV John :

Après le départ de Valentin, je pars à mon tour prendre un taxi. C'était Sherlock, j'en suis sûr mais pourquoi s'est-il enfuit comme ça ? Bon je sais j'ai dit que je ne ferait pas d'effort pour qu'on puisse se voir tant qu'il ne m'avait pas fait d'excuses, mais là c'est beaucoup trop bizarre. Il faut que je saches.

Après plusieurs longues minutes de taxi j'arrive enfin au 221B, je paie alors le chauffeur et descends pensant retrouver mon ami dans son salon comme à son habitude. Mais après avoir saluer la logeuse et avoir gravit les escaliers pour arriver à son appartement, rien. La porte était ouverte mais Sherlock n'était pas dans l'appartement.

Je m'avança dans la pièce sombre qui sentait le renfermé et décida d'ouvrir les fenêtre et les volets pour remédier à cela. C'est en me retournant vers le fond de la pièce que je vis tout le bazars. Partout où je regardais je voyais des tasses de thé et de café à moitié vidées, des dizaines de dossiers étalés sur le sol et des vêtements réparties sur les meubles. Bon d'accord Sherlock est un peu bordélique, mais là c'est carrément un foutoir. Il range un peu d'habitude, je ne comprends pas...c'est comme ci il n'était pas sortie de l'appartement depuis la dernière fois qu'on s'est vu.

Bon, qu'est ce que je fais...je l'attends ? Ça me semble être la meilleure option, et de toute façon je n'ai pas grand chose à faire.