Chapitre 2

191 16 16
                                    

PDV Sherlock :

Je tremble, j'ai peur, mais qu'est-ce que j'ai fais ?

Le manque est une chose terrible, incontrôlable et qui vous prend aux tripes. Si vous ne recevez pas n'avez votre dose alors que vous en preniez chaque jour, vous devenez fous rongé par l'objet de votre désir.

J'ai des sueurs froides qui glacent autant mon corps que mon âme, mes cauchemars reviennent et apparaissent même quand je suis éveillé, où quand je crois l'être. Ils m'empêchent de dormir et ne me laissent pas de répits. Je la vois elle, en continue, en une boucle infinie qui n'aura de cesse, me semble t-il, que lorsque mon cur s'arrêtera de battre dans ma poitrine.

J'ai bien essayé de me concentrer sur le travail que Lestrade m'a envoyé, mais mon stupide cerveau refuse de se concentrer. C'est la pire chose qui pouvait m'arriver. Je n'ai plus de contrôle sur moi-même, plus aucun échappatoire, je n'ai plus les moyens de ne pas penser à elle, de ne pas penser à mon manque, à mon envie d'en finir définitivement.

Allé, essaye encore une fois Sherlock, qui peut-être le tueur ? Allé, trouve-le, tu l'a fais des dizaines de fois, tu peux recommencer.

Tic, Tac, tourne l'heure...

Hein ? Qu'est ce que c'est ?

Dépêche toi mon cher frère l'heure tourne, il fera encore des victimes si tu ne l'arrête pas. Ce sera de ta faute...

Oh la ferme !

C'est toujours de ta faute...

Cette voix on dirai...

Je vois une forme se dessiner devant moi, c'est Marie! Non impossible ! Je cligne des yeux. Je délire c'est pas possible.

- Marie ?

- Tout est de ta faute

- Qu'est ce que tu-

- C'est de ta faute Sherlock.

- Quoi ?

- Tu m'as tué.

- Non...ce n'est pas moi je...c'est My-

- Enfin Sherlock, Mycroft était bien obligé de m'envoyer pour te sauver, tu n'aurais pas été là, rien de tout ça ne se serait produit.

- Non...je....je

- Ta faute, ta faute, ta faute, ta faute, ta faute !!!!!

- Non, non,non....je-j'ai...

Je pleurs toutes les larmes de mon corps. Je suis recroquevillé dans un coin de mon salon.

Je tremble, j'ai froid, je suis coupable...coupable.

Des spasmes violents me prennent, des crampes sagrippent à moi.

Elle a raison je suis fautif.

Pourquoi je suis vivant ? Pourquoi moi et pas elle ? Marie, pourquoi tu es venue me sauver ?

(Flash-back)

J'avais 16 ans, je commençais déjà à mener mes propres enquêtes, mon frère ne voulait pas que je les fasses, pourquoi ? Et bien parce que c'était trop dangereux de faire cela seul, quand on a si peu d'expérience. J'aurai dû l'écouter, j'aurai tellement dû.

Ma grande sur travaillait en tant qu'agent pour le gouvernement Britannique, gouvernement que mon frère du haut de ses 27 ans dirigeait déjà.

Fall in...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant