Chapitre 2

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Alice : Écoutez monsieur, je ne sais pas de quoi vous parlez, je suis vraiment navrée mais, je ne sais pas ce que je fais ici.

Ali : Appelez-moi altesse ! Belle petite comédienne, est-ce un plan avec votre père ?

Alice se mit debout et une colère monta dans sa gorge, elle ne comprenait absolument pas pourquoi il la mêler à cela. Et surtout pourquoi il parlait de son père comme si sa relation avec lui était cordiale. Il l'avait abandonné quand elle avait trois ans, sans se retourner.

Alice : Écoutez... votre altesse, ça suffit maintenant ! Je ne sais pas de quoi vous parlez et ne me parlez plus de mon père ! Parce que ça n'est pas mon père !

Ali fut étonné de sa réaction mais il savait qu'elle jouer la comédie, même si au fond de lui il eu un petit doute. Après tout, quand on vole des milliers de dollars, on ne se retrouve pas dans un hôtel miteux. Disait-elle la vérité ? Était-elle au courant ? Faisait-elle semblant de ne pas savoir ? Il ricana, ce qui l'a mis encore plus en colère.

Ali : Vous allez me faire croire que vous n'êtes pas dans ça magouille peut-être ?

Elle le regarda furieusement et il ne put s'empêcher de remarquer qu'elle se gratter les bras. D'ailleurs pourquoi avait-elle un gilet alors qu'il faisait plus de quarante degrés dehors ?

Ali : Votre père, m'a volé des milliers de dollars et n'a pas voulu me les rembourser. Ça fait des mois et des mois que je le cherche. Quelle fut ma surprise quand j'ai appris qu'il avait une fille et qui plus est qui était dans mon pays. Vous ne pouvez vous imaginer la joie que j'ai pu avoir, je pouvais enfin récupérer mon bien.

Alice : Attendez, attendez il a quoi ? Mais je n'ai rien à voir dans cette affaire ! Je ne vois pas de quoi vous parlez, et pourquoi je suis là ? Réglez directement cela avec lui !

Elle se leva et se dirigea vers la porte mais il l'attrapa par le bras, quand elle se retourna elle se rendit compte qu'il faisait au moins deux têtes de plus qu'elle, il sentait extrêmement bon. Il avait une carrure d'homme qu'elle pouvait s'imaginer dans ses rêves. Ses cheveux éparpillés noir et ses yeux noirs corbeau, il était tout simplement sublime, à part son sale caractère, il aurait presque était parfait.

Ali : Vous n'irez nulle part mademoiselle, je vous garde ici avec moi jusqu'à ce que je récupère mon bien. Et juste pour information, j'ai tous les droits du monde étant donné que je suis le sultan de ce pays et que c'est moi qui régit les lois, soyez heureuse de ne pas finir dans un donjon.

Alice : Pour cela il faudrait déjà que je sois coupable !

Elle frissonna de tout son corps, finir dans un donjon pour un crime qu'elle n'avait pas commis, à cause d'une personne qui l'avais abandonné petite et qui en plus de cela ne s'était jamais préoccupé de sa vie était horrible.

Ali : Oh mais je suis sûre que vous l'êtes mais vous êtes juste une excellente actrice.

Il se pencha à son oreille, ce qui la fit frissonner de plus belle.

Ali : Ne vous inquiétez pas, vous aurez une chambre avec une climatisation, car l'hôtel où vous vivez m'étonne un temps soit peu. Avec les milliers que vous avez volés vous auriez pu au moins vous avoir quelque chose de meilleur non ?

Piquer au vif, elle plongea ses yeux dans les siens tout en fronçant les sourcils.

Alice : Vous venez de le dire vous-même, j'étais dans un hôtel miteux. Croyez-vous réellement que si j'avais eu cet argent je serais resté ici ? Dans un pays qui rend coupable des personnes qui ne sont pas.

Il grogna, elle n'avait pas tout à fait tort, il n'avait aucune preuve de sa culpabilité. Il savait juste qu'un membre de sa famille avait atterri dans son pays quelques jours avant. Il appela Lina, une de ses domestiques, pour qu'elle la dirige vers sa chambre et qu'elle puisse s'occuper d'elle.

Alice était allongée sur le lit depuis des heures, malgré que la chambre soit exceptionnellement belle et qu'avec la climatisation elle se sentait bien, elle était extrêmement angoissée. Du au fait d'être tenu responsable pour quelque chose qu'elle n'avait pas commis, par se père qu'elle détesté au plus profond d'elle-même. Il lui poser encore des problèmes, alors qu'il n'était plus dans sa vie. Elle regarda sa main gauche, la bague qu'elle portait à l'annulaire. L'énorme diamant étincelait à chaque fois qu'elle bougeait le doigt.

Alice : Mon dieu Nathan, qu'est-ce que tu m'as fait faire. Je me retrouve coincé dans ce satané pays, avec cette personne qui me tient responsable de quelque chose que je n'ai pas commis, tout ça parce que je t'ai écouté.

Elle ne se rendit pas compte mais le sultan était là, il était entré sans le moindre bruit, elle sursauta alors.

Ali: Votre fiancé n'a qu'à rembourser cette somme et vous pouvez rentrer chez vous.

Alice : Je vous interdis de le mêler à ça !

Son ton était extrêmement sec, ce qu'il le mit en colère, il s'approcha rapidement d'elle.

Ali: Je vous interdis de me parler sur ce ton, je suis le sultan !

Alice se leva, elle croisa ses deux bras devant sa poitrine avec un air de défi.

Alice : Vous êtes un être humain. Vous avez deux poumons, deux reins, un cerveau et un cœur, comme n'importe qui. Bien qu'entre nous, je doute sur la possession de deux de ses organes, je vous laisse deviner lesquels.

Ali s'approcha encore plus près. Il pu sentir l'odeur de rose qu'elle dégageait, elle eut le souffle coupé quand il s'approcha de ses lèvres. Il lui chuchota d'une voix extrêmement rauque, ce qui la fit frissonner.

Ali : Vous êtes extrêmement belle quand vous vous énerver, je trouve cela dommage que vous soyez fiancée.

Il lui sourit et commença à partir avant de se retourner et de lui dire plus durement.

Ali : Je vais laisser ce petit écart de ton dû au fait que vous êtes déboussolé, que vous venez d'arriver. Néanmoins je vous conseille vivement de perdre cette habitude, il y a certaines personnes qui ont perdu beaucoup pour moins que ça.

Il partit et fit claquer la porte. Dieu qu'elle était attirante, il le savait et la était le problème. De plus, elle était fiancée, se qui était assez étrange. Pourquoi était elle venue ici seul ? Et où était donc son fiancé ? Pourquoi ne venait-il pas l'aider ? Ali creuser pour savoir où était son père, afin de pouvoir enfin récupéré sont bien mais ne le trouvait pas. En avait-il seulement l'envie. Il voulait encore passer du temps avec elle, malgré qu'elle soit à ses yeux une arnaqueuse, elle l'intriguait, elle lui répondait sans aucune peurs et même si cela l'agaçait, cela l'attirait également. 

Alice et le Sultan amoureuxOù les histoires vivent. Découvrez maintenant