chapitre 10

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Elle lui sourit,  Alice était extrêmement contente de sa proposition. Il en était ému, il avait l’impression que c’était une petite fille à qui on offrait un cadeau inestimable. Il  se rendait vraiment compte que cette personne avait réellement envie d’être avec lui. Non pas pour son nom, ou son statut, mais uniquement pour sa personne.
Alice s’approcha de la petite table pour servir le thé, elle commença par mettre le sucre dans les deux tasses, quand l’un des conseillers entra en trombe dans le bureau.

Ali :  Qu’est-ce qui se passe Wallid, une attaque ?

Wallid : Non votre Altesse, nous l’avons retrouvé.

Ali se figea. Avait-il bien entendu ?
Il avait enfin retrouvé le père d’Alice, il la regarda et elle comprit tout de suite qu’il s’agissait de son père.
Elle voulu faire contenance, elle pris le thermos, contenant le thé chaud d’une main tremblante et commença à verser le thé dans l’une des tasses. Ali continuait à parlé avec son conseiller, qui lui indiqua que le père d'Alice se trouvait dans la prison du palais.
Ali regarda Alice verser le thé et se rendit compte qu’elle était en pleine crise d’angoisse. Une main tenait la tasse et l’autre verser le thé, qui dégoulinait sur sa main, le thé brûlant faisait de la vapeur sur sa main. Cela lui faisait une rougeur, elle n’avait pas l’air de le sentir, les yeux dans le vide, elle continuée. Ali renvoya son conseiller sur le chant, il se précipita sur elle et lui enleva le thermos. Il pris le verre de ses mains pour le déposer sur la table, il était tellement brûlant qu'il l’avait presque lancé.
Comment pouvait-elle ne pas sentir la douleur ? Il prit la carafe d’eau qui se trouvait sur la table et il glissa sa main à l’intérieur. Alice ne réagissait toujours pas, il s’inquiétait énormément pour elle, il essaya tant bien que mal de lui faire reprendre conscience. Il l’assit  sur le sofa, tout en lui disant des mots doux pour qu’elle puisse revenir à elle. Il prit son visage en coupe et enfin elle put poser ses yeux sur les siens, elle était effrayée, cela lui brisa le cœur.

Ali : Chérie regarde moi, tout va bien.

Alice :  J’ai changé d’avis, je ne veux pas le voir… Je ne veux pas le voir.

Ali :  Je ne laisserai personne t’approcher mon amour.

Alice : Tu … tu m’as appeler mon amour ? 

Elle lui avait souri et il en fut soulagé, mais il devait terminer cette affaire.

Ali :  Oui tu es mon amour,  il va falloir que j’y aille.

Elle lui agrippa le bras, avec désespoir.

Alice :  Non ne me laisse pas, reste avec moi.

Ali :  Je te promets de revenir très vite, tu peux m’attendre ici si tu le souhaites, personne n'entrera dans ce bureau à part moi.

Alice : D’accord, mais tu me promets de revenir tout de suite après.

Il lui embrassa le front et lui promis de revenir. Il ferma la porte en la laissant, le cœur brisée, il fallait absolument qu'il se débarrasse de son père une bonne fois pour toute.
Après, il pourrait enfin lui montrerait à quel point il l’aimait, et tout ce qu’elle représentait pour lui.
Il la voulait près de lui pour toujours.
Ali entra dans la prison humide et  sombre. Un endroit parfait pour une personne comme lui, il était assis sur une chaise en le regardant nonchalamment.

Ali :  C’est donc vous, la petite ordure ?

Kévin :  Je m’appelle Kévin, et vous êtes ?

Son arrogance, le rendait fou.

Ali : Je suis son altesse le roi de ce pays et je vous prierai d’utiliser un autre ton avec moi, ou je peux vous assurer que vous regretterez amèrement vos paroles ! Vous m'avez volé,  vous vous en souvenez.

Il blêmit et se mit debout.

Kévin :  Je vous rembourserais, cette argent était destiné à ma fille.

Il serra les poings. Comment osait-il mentir ?

Ali :  Vôtre fille, vraiment ? Vous  parlez de celle que vous avez abandonné, alors qu’elle n’avait que trois ans ?

Son père se décomposât. Comment pouvait-il le savoir ?

Ali : Vôtre fille m’a parlé de votre... Pathétique comportement.

Kévin :  Vous connaissez ma fille ?  Je veux la voir.

Ali ricana.

Ali : Vous ne verrez personne et vous allez croupir ici, pour avoir osé mentir au roi, pour l’avoir escroqué et avoir fait du mal à votre fille.

Kévin :  Attendez si je comprends bien vous êtes avec elle ? C’est votre maîtresse ?

Son père se mit à rire et Ali fronça des sourcils en serrant le poing, encore plus fort, ses phalange devinrent blanches.

Kévin : J’arrive pas à croire qu’elle ait réussi à faire quelque chose de sa vie, enfin si on peut appeler ça quelque chose. Être la maîtresse du roi,  j’aurais probablement dû la garder près de moi finalement.

Il ne put s’empêcher de lui décrocher un poings sur le visage, Kévin tombât à la renverse, complètement sonné.
Ali en fut satisfait.
De son côté, Alice tournait en rond, elle s’imaginait tous les scénarios possible, son père la rendrait probablement coupable.
Est-ce que Ali la croirais elle ? 
Et après qu'adviendra-t-il d’elle ?
Cette histoire serai probablement terminé, et elle devrait rentrée en Angleterre, lui continuera sa vie.
À gouverné son pays, à se marier avec une personne digne de son rang.
Ali ouvra la porte et Alice sursauta.
Il était extrêmement en colère, les sourcils froncés et le poing en sang, elle se précipita sur lui et prit sa main délicatement.

Alice et le Sultan amoureuxOù les histoires vivent. Découvrez maintenant