La main d'Aaron se pose sur ma joue et je souris instantanément. Son contact est doux, précieux. J'aime être avec lui, sa présence est rassurante.
Ses yeux bleus me fixent, m'observent, m'analysent. Je ne peux m'empêcher de frissonner. Je reconnaîtrai son regard entre mille, je connais chaque parcelle de sa personnalité, plus que moi même. Ses cheveux blonds foncés, ses petites joues et ses mains toujours chaudes ne sont pas un secret pour moi.
Son visage s'approche du mien et je peux sentir sa respiration s'accélérer en même temps que la mienne. Ses lèvres s'entrouvrent et viennent lentement à ma rencontre. Je ferme les yeux et il pose ses lèvres sur les miennes. Aussitôt les papillons dans mon ventre font une apparition violente. Je suis amoureuse. Ses lèvres sont douces et son baiser intense. J'aimerai qu'il dure pour toujours. Mon cœur bat tellement vite, tellement fort qu'il pourrait l'entendre ou le sentir sur son torse. Nos bouches se séparent et il me sourit. En lui rendant son sourire je remarque que son visage devient de plus en plus sombre, comme si des taches d'encres venues de nul part venaient se poser sur lui. Mon sourire s'atténue et je recule d'un pas.
Maintenant il commence a disparaître.
– Aaron ?
Je cligne des yeux en espérant que ce soit ma vue qui me joue des tours mais rien n'y fait.
Je lève ma main vers son épaule afin de le toucher.
Plus rien.. Aaron n'est plus là, il a disparu, il s'est évaporé. Une sensation de panique m'envahit et je n'arrive plus a respirer.
La pièce s'obscurcit elle aussi, elle m'aspire, se referme sur moi.
Je ne peux m'empêcher de crier. Je m'assois au sol et je resserre mes jambes sur ma poitrine. Tout est si sombre, je ne distingue plus la pièce, elle a complètement disparue, il n'y a plus que le vide et moi. Je hurle, je perds la raison. Aaron n'est pas avec moi.
– Aaron ?!

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Le jour où je suis devenue toi
RomansaOn ne sait jamais a quoi s'attendre après une séparation, qu'elle soit brutale ou non. Après Aaron j'ai cessé de respirer, c'était un peu comme si j'avais arrêté de vivre aussi. Je n'avais plus goût en rien, je ne pouvais plus rire ni même entendre...