T'es entré dans mon cœur comme dans une faena ~ ALIEX

Art

― oh le con !, s'exclament mes amis en cœur en contemplant les dégâts de cet idiot.
― les gars il a laissé sa voiture ici...et deux pots de peinture.
― et ?
― mais t'es con ou quoi ! Allume la cam on lui retape sa voiture. Il veut jouer au plus con on va gagner, annoncé-je.

Ainsi, Rémi alluma la caméra et fit une intro alors que Sylvain et moi sortions de quoi nous aurons besoin.

― donc là c'est la voiture de Maxence.

Il la montra et épela la plaque d'immatriculation.

― oh le bâtard.

Il prit un pinceau et commença à dessiner un grand bonhomme avec pour tête, la vitre et deux traits. Juste à côté, il dessina un autre bonhomme bien plus petit avec comme tête, la vitre aussi.

J'en rajoutait un sur le part choque qui représentait Sylvain. Ce dernier écrivait du mieux qu'il pouvait sur les vitres de l'autre côté de la voiture.

― yo soy un pañuelo ? Ça veut dire quoi ça ?, demandé-je.
― ça se voit que t'écoutais pas en cours de langues-
― je dormais, précisais-je.
― je suis un mouchoir.

Joli. On continua d'écrire pleins de phrases cons dessus. Quels fils de putes on fait mais c'est si drôle, rien que d'imaginer la tête de Max d'avance je pleure de rire.

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― AAAAAAAAAAAAAAAAAAMAMIA, criais la voix insupportable de Maurice de dehors.

Maxence devait être rentré à en juger par les cris. Il tambourina contre la porte alors que la grande perche allait lui ouvrir.

― qu'est ce que vous avez fait à ma belle voiture ??
― la même chose que t'as fait à nos chiottes enculé.

Nous éclatons de rire, sa tête est hilarante, exactement comme je l'imaginais.

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― bon bah à demain les gars, dis-je en saluant mes amis.
― attend je voulais te parler.., glisse l'asperge.
― bah viens.

Il me suivit et monta dans la voiture en ma compagnie. Je démarrait et roulais jusqu'à chez lui.

― j'te dépose chez toi ?
― ouais niquel.
― de quoi tu voulais me parler ?
― bein tu sais...euh...

Je baissais la radio, l'invitant à continuer alors qu'il tapotait nerveusement ses doigts sur l'accoudoir. Mon cœur fait des siennes.

― bah je sais pas ça fait huit mois que tu nous réponds pas et tu reviens comme ça, comme une fleur...j'aimerais bien savoir ce qui s'est passé...pour que tu restes autant de temps isolé, à donner aucune nouvelle, nul part, sans sortir, rien.

Ce qu'il s'est passé. Pourquoi j'y ai pas pensé avant ?

― euh...

Je presse l'accélérateur.

― eh bien...

Son regard insiste sur moi, je le voit du coin de l'œil qu'il veut savoir. Mais je suis pas sûr de vouloir lui dire. J'ai toujours tout gardé pour moi, pourquoi est ce que ça changerais maintenant ?

― on est arrivés..bon bah à demain !
― et ta copine sinon ça va ?

Ouch touché coulé. Un partout balle au centre.

― oui oui bon allez à demain !

Il mis un certain temps à comprendre que je voulais qu'il sorte de cette maudite bagnole. Quand ce fut fait, je prenais le chemin de chez moi.