L'Univers Des Amours Captifs

Alone

<<ne jugez jamais une personne à partir de ce qu'elle veut montrer d'elle en premier>>

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_ " EH ARRÊTE TOI ! * en courant acharnément * ARRÊTE TOI J'TE DIS!!

La jeune rebelle n'écoute pas. Elle élance ses jambes l'une après l'autre sans s'arrêter.
Son marathon Non-Stop matinal a commencé.

Arrivée en bas de ruelle, elle trouve un chariot de fruit sur son chemin. Elle effectue un fust-salto droit en avant et fait trois fois la roue en l'air avant de passer juste au dessus du chariot; sans oublier de prendre une pomme à la réception bien-sûr.
Et elle attérit sur terre et continue sa course.

_ " EH! SALE PETITE VOLEUSE!!" s'écrie le marchand en l'honneur d' Israëlla.

L'agent de police plein de soupe qui la poursuit toujours, continue, comme son corps de gros tas le permet, de courrir après elle, essayant de pas la perdre de vue en attendant l'arrivée du renfort.

Elle continue de dévaler les rues de Lyon, les cheveux bataillés au vent, les pieds nus, le visage caché par un mask Onizuka (masques de bandits japonais).
À un moment, la syrène d'une voiture de police se fait entendre...non disons plutôt cinq voitures de police.
C'est vrai, ça peut paraître extrêmement exagéré pour une seule ado à la rue demeurée et enragée...mais ouais, elle est enragée et demeurée, cinq voitures c'est peu hein.

Toujours à sa poursuite, l'agent Boston a maintenant sorti son flingue. Il le pointe sur la petite agitée, mais justement, elle est trop agitée pour qu'on puisse la viser.

Les voitures débarquent et l'encerclent.
Une devant, une derrière, une à gauche, une à droite, et la last derrière celle devant.

Tous les passants ont cessé leur marche délicate pour observer le spectacle. Même les marchands ne font plus attention aux brigands qui les volent parce qu'ils admirent le ''spectacle ''.

Alors que les policiers sortent de la voiture pour arrêter la ''belle-sans-connaître", celle-ci regarde les véhicules un à un. Un large sourire naît sur ses lèvres cachés dans l'ombre.
Ils élèvent les armes vers elle.
Instinctivement ( car oui, elle agit qu'avec son instinct, comme une bête), elle fonce tête baissée sur la première voiture devant elle. Y arrivée, les poulets lui braquent les armes, mais elle esquive les balles. En attérissant sur le capot de la voiture, en un salto avant, de deux coups de pieds instantanés, elle frappe les mains des deux flics directement devant elle et ils lâchent leurs armes. Elle effectue ensuite un double-salto avant et attérit sur le capot de la deuxième voiture devant elle.
Elle se retourne et fait un magnifique doigt d'honneur aux flics.
Ceux-ci se mettent à tirer en désordre, en discorde. Elle saute de la voiture et attérit, pieds nus, sur le sol.
Elle se met à courir avec une vitesse étrangement extraordinaire. Limite si on la voyait bouger.
Elle parvient à s'éloigner, alors les policiers, voulant éviter de blesser le public, cessent de tirer.
Ils décident, à contre-cœur, de la laisser filer, encore une fois.

Elle ne cesse de courir jusqu'à s'arrêter à un cul-de-sac. Elle se dirige vers une poubelle au coin, et y prend une corde.
Corde qu'elle attache à son poignet gauche. Elle jette cette corde à un mur latéral, celle-ci part se coincer dans les crochets en verre d'une fenêtre.
Elle commence par grimper et y arrive; elle traverse cette fenêtre dont le verre est déjà brisé, et attérit pieds ferme dans une chambre...comment la qualifier?...en tout cas, c'est pas une chambre de nanties (riches) hein.

*
* *

_ " Primera, c'est un appel du borojt.''

_ " passe.''

Le mafieux s'avance pour donner le portable à son patron. Ce dernier le prend, mais ne le colle pas tout de suite à son oreille.
Il croise ses jambes et s'affale de dos sur sa chaise à roues. Il pose sa main gauche sur le bras du siège et sa tête en arrière, il colle enfin le téléphone à son oreille.

_ " hum..'' fait-il simplement.

_ " HUM?...HUM?!!...NON MAIS C'EST UNE BLAGUE? MACHI MYSAN WESH. GENRE VOUS ATTENDEZ ABORD L'APOCALYPSE AVANT DE RÉPONDRE ET QUAND ÇA Y EST VOUS FAITES JUSTE HUM??...YEUX DE YEMMA, PRIMERA,..OU J'SAIS PAS COMMENT ON VOUS APPELLE C'EST HEJA COMAS. ALORS ÉCOUTEZ. DÉJÀ VOUS RÉPONDEZ IMMÉDIATEMENT QUAND JE VOUS CONTACTE, EN SUITE, VOUS ME PARLER AVEC RESPECT WESHH!!"

_" es-tu entrain de me donner des ordres?'' réplique le Primera d'une voix froide et avec un visage impassible.

_ " M'EN BALEK DE CE QUE VOUS PENSEZ. MAIS SAH, UN NABOT, UN MINUS, UN KELB, UN BATARD COMME VOUS, VOUS OSEZ ME PRENDRE DE HAUT.
AVEZ-VOUS CONSCIENCE DE L'ÉCART D'ÂGE, DE L'ÉCART D'EXPÉRIENCE...'' * interrompu*

_ * voix neutre*'' j'ai horreur de crier. J'ai encore plus horreur qu'on me crie dessus. Pourquoi tu jactes? Tu dis bien être supérieur à moi, pourquoi tu me vouvoie alors?''

_ tsss...hum...*rire* AAAAAHAAAHHAAAAHH !!!! T'ES UN P'TIT DRÔLE TOI. NAN MAIS SAH T'AS CRU MERDIER JE TE VOUVOIE ALORS JE VAIS PAS NIQUER TES MORTS? MAINTENANT ÉCOUTE. SI JE VOUVOIE TA RACE C'EST UNIQUEMENT PARCEQUE J'SUIS HYPER PROFESSIONNEL, CONTRAIREMENT À TOI MONSIEUR ''JE ME LA PÈTE TROP'' . T'ES QU'UN PETIT PD, FDP MINABLE ALORS JE TE PRÉVIENS. TOI ET TES KLEWIS AVEZ INTÉRÊT À STOPPER TES MAFIEUX QUI ENVAHISSENT MON TERRITOIRE LÀ. MAINTENANT!!!"

_ '' c'est bon tu m'as cribblé les tympans * à l'homme debout en face de lui* tuez-le.

Cet homme hoche juste la tête, et s'éclipse du bureau du Primera.

_ '' que...qu'ils me tuent?..de quoi tu causes là petit pd? Ils vont faire comas pour me tuer alors que je suis à présent à Lyon...AHHHH!!!!"

On entends des coups de feu à l'autre bout du fil et le borojt qui hurle de douleur.

_ " eh bien...parce-que, je suis moi aussi à Lyon.''

_* en titubant* " ah...vous...vous avez fais comment pour arriver aussitôt?''

_ " tu me vouvoie maintenant. On peut dire que tu auras été professionnel jusqu'au bout.''

_ '' nique ta mère, je t'emmerde. Je vais te retrouver sale pd. Et quand je vais te baiser, tu seras tellement laid que même le cul d'mon chien pourra draguer ta mra mieux que oit sale fdp. Crêve.''

_" pour ça, il faudra d'abord que tu ressucites, baka! Descendez-le.''

Et de nouveaux des coups de feu. Et un cri amer d'homme, et un soupir échappé.
Un autre chef mafieux venait de rendre l'âme à cause de lui. Du Primera.

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