Déesse de mes nuits,
Maîtresse minuits!
Tu hantes mes rêves chaque soir,
Où, tu me conduis dans un noir;
Comme dans un fantasme cru.
Tu approche toute nue,
Tes cheveux coiffés en deux nattes;
Recouvrent le bout de chacun de tes seins:
Ces seins que je caresse de mes mains,
Et qu'à chaque fois, je matte.
Tu viens à chaque pleine Lune,
Sous tes dents se retrouve coincée une plume.
Avec tes beaux yeux noirs qui m'ensorcellent :
Tu portes en toi, mon péché le plus charnel.
Tu viens toujours à la même heure,
M'incitant encore à te combler de bonheur.
Souvent tu chantes, et d'autres fois tu cris.
Et pars me laissant à peine surpris;
Avec tes belles jambes tu défiles,
Marchant doucement tu t'éfiles.
Et ces hanches qui roulent,
Me font toujours perdre la boule.
Ce soir tu m'as encore souillé,
Une fois de plus je t'ai possédé, Séléné.
La fille 👸
(Là c'est un homme qui parlé de son fantasme, qu'il nomme Séléné: l'incarnation divine de la Lune chez les grecs)
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Mes Peines
PoesiaL'onde lèche en fuyant les corps bleuis‚ pâlots ... Quelques-uns rouleront dans le gouffre des flots ... Ils gisent tous ‚ noyés d'une nuit sépulcrale . Il ne reste des neufs que du sang et qu'un râle. Sourd et des fronts ternis où le dernier regard...
