Qui es-tu ? [Jaemin]

Chapitre 18

C'était la fin des cours, Roseanne s'inquiétait de ne pas avoir eut de nouvelle que ce soit de Jaemin ou d'Haneul. Mais pourtant, ce fut chez Jeno qu'elle se dirigea afin de lui donner les notes qu'elle avait faites pour lui dans la journée, après avoir appris sa maladie. Elle passa cependant dans une supérette avant afin de lui acheter quelques en-cas.

Devant la porte, elle sonna anxieuse de voir qui l'ouvrira, peu importe qui se sera. Elle attendit que quelques secondes avant de la voir s'ouvrir, afin de laisser un homme plutôt grand, ressemblant fortement à Jeno.

-Bonjour. Fit Roseanne simplement, devenant timide face à la silhouette imposante de son père, sûrement.

-Bonjour. Vu ton uniforme, tu dois être une camarade de Jeno, n'est-ce pas ? Analysa-t-il, la faisant acquiescer. Sa chambre est la dernière au fond du couloir. Indiqua-t-il en s'écartant de l'entrée, pour qu'elle puisse aller là où il le dit.

Sur le chemin, elle regarda avec curiosité la décoration de la maison, qu'elle apprécia, puis elle toqua faiblement sur la porte désignait, tout en restant audible pour la personne qui se trouvait à l'intérieur.

Mais il n'eut aucune réponse. Pensant qu'il dormait, elle ouvrit doucement la porte, afin de ne pas faire de bruit pour le déranger. Lorsque la porte fut ouverte, en face se trouvait pile le lit de Jeno, le montrant bel et bien endormit.

Lentement, elle s'infiltra dedans, laissant le sac plastique remplit de nourriture sur le bureau, au passage. Puis, toujours sur ces gardes, elle s'avança jusqu'à lui, pour finalement mettre une main sur son front pour s'assurer qu'il n'avait malgré tout pas de fièvre.

Heureusement pour lui, ce n'était pas le cas, ce qui la rassura également. Cependant, elle frôla l'arrêt cardiaque, lorsqu'elle le vit ouvrir les yeux, ne s'attendant pas à cela.

Elle recula alors brusquement, ce qui la fit perdre l'équilibre, mais Jeno se mit rapidement en tailleur, afin de pouvoir lui prendre le poignet et lui éviter la chute, cependant, ne contrôlant pas sa force, c'est vers lui qu'il l'entraîna.

Elle se trouva donc au-dessus de lui, sur son lit, ce qui les gêna tous les deux, laissant apparaître une couleur rouge sur leurs visages. Pourtant, lorsque Roseanne s'excusa en voulant se relever, Jeno, qui avait toujours son poignet dans la main, tira à nouveau dessus pour qu'elle reste comme elle était.

L'un au-dessus de l'autre, ils restèrent un moment dans cette position, regardant seulement le regard de la personne qui s'offrait devant eux, contemplant le visage de l'autre, qu'ils admiraient.

Cependant, Jeno finit par lâcher le poignet de Roseanne, en décidant de se mettre assit sur son lit, la faisant faire de même. Mais il fit cela seulement pour mettre son visage du côté inverse où elle se situait, afin de pouvoir tousser un grand coup pour pouvoir dégager sa gorge.

-Désolé, tu ne devrais pas trop t'approcher de moi, finalement. Fit-il déçu, mais prévenant de ce qui pourrait lui arriver.

-Ce n'est pas comme ça que je vais devenir malade, ne t'inquiète pas. Essaya-t-elle de le rassurer.

-Tu es sûr ? Insista-t-il, en se tournant vers elle. Elle acquiesça donc en guise de réponse. Tu devras en assumer les conséquences alors. Dit-il, avant de s'approcher d'elle de sorte à ce que leurs lèvres se touchent. Puis elle amplifia le baiser.

Après l'agréable moment qu'elle passa avec Jeno, elle décida de rentrer chez elle pour ne pas trop traîner non plus, afin de ne pas inquiéter sa mère qu'elle avait juste prévenue qu'elle ne rentrerait pas immédiatement.