Chapitre deux.

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Tout était facile avant. Harry ton absence me fait énormément de mal. Pourquoi ? Pourquoi tu m'as laissé seul ? Pourquoi tu ne m'as pas laissé t'aider ? Tu sais Harry, tu étais un incroyable solitaire et je l'ai remarqué très rapidement. Et tu hantes mes pensées tous les jours. Je pleure, je me sens seul. Zayn a essayé de m'aider mais quand il a reçu un verre dans la gueule il a compris que je ne voulais pas qu'on m'aide. J'ai craqué ce soir-là aussi. Tu sais j'ai fait beaucoup d'efforts pour ne plus retomber dans la drogue, ses conneries là. Et j'en fais encore. Je veux retourner dans le passé. Je veux refaire le début de l'histoire, quand j'ai vu ton visage. Quand j'ai entendu ton rire. Je veux revivre ça.

« Harry ? » « Je t'écoute Louis. » Il est assis sur son lit et moi sur une chaise. Ses parents ont invité les miens à manger. Une semaine où les Styles sont ici et j'adore Harry. Il est adorable déjà et il a les cheveux doux. Aussi il râle beaucoup. En une semaine j'en ai appris beaucoup sur le jeune homme. « Louis ? » Je sursaute. J'ai été légèrement déconcentrer à l'observer et à penser. « Oui pardon. Pourquoi tu as déménagé ? » Je le vois se crisper. « Harry, tu sais tu ne peux rien dire si tu veux. » Il fait un signe négatif de la tête et il joue nerveusement avec ses doigts. Je m'en veux. Je ne sais pas pourquoi mais je m'en veux. « C'est compliqué. Alors pour faire plus simple c'est parce que j'ai eu des problèmes. » Il est froid dans ses mots. Plus de la haine dans sa phrase qu'autre chose en fait. Je ne sais pas vraiment quoi dire car en aucun cas j'ai envie de le blesser. Ses mains tremblent. Bon Louis réagit. Je me suis levé du siège et j'ai doucement pris ses mains dans les miennes. « Harry regarde-moi, calme toi. » Il lève ses yeux vers les miens. Il a de beaux yeux. Ils sont d'un vert. « J'ai été maltraiter l'année dernière dans mon ancien lycée. Je ne sais pas pourquoi. Je suis le genre de gars à être tout seul pour ne rien subir de violent. » Je lâche un oh. Je l'ai pris dans les bras aussi. Il est surpris mais je lui conseille juste de se calmer pour que ses tremblements arrêtent. « Les garçons, nous allons passer à table. » sa, c'est ma mère. Je caresse la main d'Harry et je lui fais un léger sourire. Il m'a remercié. En une semaine nous étions devenus déjà proche.

Et en une soirée j'ai compris à quel point tu étais fragile.

A quel point j'ai merdé.

A quel point je n'ai pas réussi à te protéger.

08 december.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant