Chapitre 10

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De son coté Betty était seule chez elles, elle se préparait pour partir, mais elle entendit ma sonnerie retentir. Elle se dépêcha d'aller ouvrir, c'était son frère Charles, elle ne fut pas vraiment joyeuse à l'idée de le voir mais elle le laissa entrer.

«-Alors comment tu vas ? Demanda son frère.
-Comme si ça t'intéressais, souffla Betty.
-Quoi ?
-Non rien. Écoute Charles je vais devoir y aller, on se voit une autre fois.
-Ok Betty, dit moi quel est le problème ? »

Betty qui s'était baissé pour prendre son sac, se releva précipitamment, la colère se lisait à présent sur le visage de la jeune femme, son ainé ne comprit pas ce changement d'humeur soudain.

«-Tu me demandes c'est quoi le problème ? Tu veux vraiment savoir ?
-Oui alors vas y je t'écoute.
-Tu joues les grand modèle comme si on était une petite famille parfaite.
-Où est le problème ? Tu es ma sœur, dit Charles.
-Ta sœur ? Répéta Elisabeth. J'ai essayé de me suicider, mon petit copain est mort, ton frère Jughead est mort, J.B ta petite sœur est morte, ton père est mort et tu t'en fiches. Tu es parti comme si ne rien était. Polly, ta sœur est dans une secte, ta mère met sa vie en danger tout les jours pour cette putain d'enquête et toi tout ce qui t'intéresse c'est d'arrêter Edgar. La vérité c'est que tu ne serais jamais venu vers nous si Polly n'aurait pas intégré la ferme parce que tu t'en fous de nous et tu viens devant moi jouer le grand frère modèle. Il était où le grand Charles, ce super agent du F.B.I pour empêcher sa sœur d'entrer dans une secte revendeuse d'organe. Tu étais où quand il à fallu empêcher ta petite sœur de quatorze ans, ton frère et ton père de se faire buter par un salopard ? Tu étais où quand un taré qui se faisait passé pour toi vivait dans ma maison ? Tu étais où quand mon père à tué tout ses innocents ? Toutes ses années année où tu savais qui j'étais tu étais où ? T'aurais put venir me voir, me parler mais tu l'as pas fait. Surtout qu'en tant qu'agent du F.B.I tu pouvais savoir ce que tu voulais sur nous, alors ne me joues pas le numéro du grand frère modèle parce qu'on sait tout les deux que tu en as rien à foutre. »

Charles ne dit rien, il regardait Betty méchamment, elle ne savait rien de lui et elle avait tord. Pourtant il l'a comprenait, après tout elle est seule, en quelques année sa famille parfaite n'est devenu qu'une simple illusion.

Elle avait perdu beaucoup de gens en très peu de temps et sa petite ville tranquille s'était transformé en ville de tout les pêchés, il n'avait pas été là, enfaite d'un coté il avait tout fait pour qu'elle croit avoir raison.

Seulement ce n'était pas le cas mais il était bien trop énervé contre elle, il s'en alla sans prendre ses affaires.

Betty regarda sur la table, il avait laissé son arme de service sur la table. Parfait. C'est exactement ce qu'il lui fallait. Elle le mit dans son sac et s'en alla.

***
Jughead avait décidé de surveiller Betty ce soir. Elle était fragile ses derniers temps, il avait peur qu'elle fasse une bêtise. Mais il avait surtout envie de la revoir, voir son doux visage autant que possible, parce qu'il ne resterai pas surveiller ses amis toute sa vie, bientôt il quitterai Riverdale et il ne reviendrai pas, il referai sa vie comme si Riverdale n'était qu'illusion.

Alors il veillait sur ses amis autant que possible, ça lui faisait un bien fou de revoir ses amis, même de loin mais ça lui déchirait le cœur également car les voir sans pouvoir les approcher, leur parler et rire avec eux devant un milkshake lui manquait et ça n'arriverai plus jamais puisqu'il était mort officiellement parlant.

Jughead souffla, il avait vu Betty sortir de chez Veronica avant de monter dans sa voiture, elle avait conduit jusque dans les bois et il l'avait suivit, elle était sorti de sa voiture et avait sortit une arme de son sac avant de s'avancer dans les bois.

Jughead Jones paniqua, il devait faire vite, il ne pouvait pas appeler Tonie ou Sweet Pea le temps que l'un deux n'arrive Betty aurait le temps de mourir une bonne dizaine de fois, il devait intervenir même si il devrait dire la vérité à Betty.

Il s'arma de son téléphone et descendit de la voiture avant de claquer la portière. Quelques secondes plus tard Jughead se figea d'horreur, son cœur avait louper un battement, il douta pendant une seconde,  son cœur battait encore ? Il ferma les yeux, ce qu'il venait d'entendre lui glaçait le sang. Elle avait tiré.

« Betty ! »

Tu m'as laissée seule ! Où les histoires vivent. Découvrez maintenant