Chapitre 2 : une mauvaise nouvelle

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          Je dormais tranquillement quand j'entendis un cri, c'est Gabriel, il regarde son portable, il est terrorisé.

- Qu'est-ce qu'il y a. demandai-je étonné de sa réaction.

Il bégaye mais finit par dire sa phrase.

-Le virus a réussi à passer la frontière France-Allemagne.

- Passe-moi ton portable.

Je le lui prends des mains et regarde l'article, il y a eu des signes de contaminations en Alsace-Lorraines. Je défile en bas et voit des vidéos de personnes qui ne ressemble même plus à des humains se sauter dessus comme dans un film de zombie.

Je commence à stresser je suis loin de chez moi et le virus arrive à grande vitesse. Gabriel lui commence à sévèrement paniquer. J'essaie de le rassurer.

-Tu vois bien que l'armée s'en occupe tu n'as pas besoin de paniquer.

Même moi je ne crois pas à ce que je dis.

-Mais si l'armée Allemande et Russe n'a pas réussi je ne vois pas pourquoi l'armée Française va résister.

Sur ce point il n'a pas tort, nous avons fait un peu trop de bruit ce qui a attiré l'attention de plusieurs passagers notamment de Laure qui s'approche pour venir nous voir.

- Il y a un problème les enfants ?

- Non non. Mentis-je. Il n'y a aucun problème on fait moins de bruit désoler.

- OK. Dit-elle en s'en allant.

Je sais qu'elle ne m'a pas cru, je mens très mal mais elle a l'air de s'en moquer un peu.

Je lance un regard à Gabriel qui est tous stresser mais il comprend que je ne veux pas qu'il fasse paniquer tout le wagon.

Je vois d'autres regards tout aussi paniquer que moi ou Gabriel, eux aussi ont dû comprendre vu qu'ils lancent des regards discrets à leur téléphone.

***

Il fait beau temps aujourd'hui, parfait pour conduire un train, pourtant on est en février et il y a beaucoup de monde qui prenne le train pour aller en vacances mais contrairement aux autres chauffeurs de ma Gare je ne suis pas spécialement stressé qu'il y ait beaucoup de monde, au contraire j'aime bien ça.

Je m'approche de la gare de Tour et je l'annonce au micro « mesdames et messieurs nous nous approchons de la gare de Tour veuillez-vous préparez à descendre et à prendre vos valise, merci et bonne vacance ». Une fois arriver à Tour, Pierre m'accueille.

-Salut Philippe j'ai des mauvaises nouvelles tu ne peux pas allez à Paris le gouvernement a fermé ses frontières personnes ne peux rentrer ni sortir de Paris.

- Pourquoi, cela change mon plan et qu'est-ce qu'on va dire au passager ?

- A cause du virus, il est arrivé en France il y a quelques heures et avance à une vitesse fulgurante et pour ce qui est des passagers tu leur annonce que vous faites un détour et que vous ne passez pas par Paris. On remboursera les billets mais on ne peut vraiment pas passez à Paris même par avion. Il faut mettre les passagers dans des grandes villes sécurisées comme Rennes, Lyon ou Marseille.

-Ils ne vont pas être contents.

-Je sais mais c'est les règles je ne peux rien y faire et il faut attendre quelques heures avant de repartir l'une des villes.

-Combien de temps ? demandais-je agacer

- Le temps que l'on trouve les consignes, environ 12 heures il faudra demandez aux gens de rester dans leur wagon et de dormir sur place un repas sera mis à leur disposition.

- Cela ne vas vraiment pas leur plaire

- Ce sont les règles, désolé et surtout bonne chance.

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