Chapitre 4: Satané écureuil

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                       Cela fait 5 minutes que nous sommes partis et je commence à me sentir mal, je pense à cet écureuil qui m'a griffé et s'il était porteur du virus ? non c'est impossible il n'a pas réussi à aller jusque-là je dois me faire des idées et depuis quand j'ai peur de ce virus. Je désinfecte ma plaie. Je me sens si fatigué, en même temps j'ai eu une journée longue. Je commence à avoir mal à mon bras là où il y a la plaie, je ne peux bientôt plus le bouger. Maintenant c'est mon corp entier qui me fais mal, je souffre rapidement puis je me laisse mourir, je suis paralysé, je ne peux plus rien faire, je vois le paysage qui défile devant moi puis je ferme les yeux.

Et quand Philippe se réveilla, il n'était plus le même...

                                                                                          ***

                           Les gens sont de plus en plus stressés dans ce train, je les regardent attentivement puis je croise le regard de Laure, elle me sourit, je pense qu'elle ne veut pas qu'on soit inquiet car elle n'arrivera pas à dirigé une vingtaine d'enfants affolés.

                            On va bientôt arrivé a Troyes, il n'y a encore eu aucun message du conducteur pour nous prévenir, je pense que c'est un oublie de sa part, il doit être beaucoup occupé et j'imagine que lui aussi ça lui a changé son programme.

                           Je regarde le chien, il grogne, sa maîtresse dort paisiblement et c'est sûrement la seule dans ce wagon a dormir, les autres personnes essayent d'appeler leurs proches mais beaucoup ont plus de batteries. Je vois les premiers bâtiments de la ville de Troyes et toujours pas d'annonce, on doit pourtant s'arrêter là pour faire sortir les quelques personnes qui ont la chance que ce soit leurs arrêt, pour ma part j'ai encore 4 heures de trains.

                              On arrivent à la gare mais le train de semble pas s'arrêter, les personnes qui devaient sortir s'affolent et appuient sur le bouton pour prévenir le conducteur mais il ne répond pas. On quitte la ville de Troyes sous les regards interrogateurs des passagers.

                                                                                                 ***

                                Le conducteur aurait dût s'arrêter, cela fait 10 ans que j'exerce le métier de contrôleur et je n'ai jamais vu ça, je traverse les wagons en direction de la cabine du chauffeur sous le regard des gens inquiets, certains même m'insultent mais je n'y prête pas attention, comme si c'était de ma faute, j'ouvre la portière de la cabine et je parviens à voir le visage horrible du chauffeur juste avant qu'il me saute dessus, il me mord au cou, je ferme les yeux.

                                                                                                   ***

                                On entend de l'agitation dans les autres cabines, Gabriel et d'autres passagers vont devant la vitre pour voir ce qu'il se passe, les gens ont l'air affolé et courent vers notre direction, un homme d'une trentaine d'années court dans le sens contraire et parvient a fermer la porte et la verrouille en faisant un nœud avec son écharpe.

                            On ne parvient pas a voir ce qu'il se passe dans le wagon de la porte verrouillée mais personnellement je n'en est pas envie. Un homme de notre wagon prend exemple sur l'autre et ferme la portière qui est derrière nous.

                                        Quelques passagers interrogent les autres passagers de l'autre wagon sur ce qu'il se passe. L'homme qui a fermé la porte en premier nous dit que c'est un carnage et que les gens se sautent dessus. Je tombe a genoux, le virus a réussi a traversé une partie de la France si ce n'est pas toute la France. Le train s'arrête sans aucune raison, nous voilà bloqué en pleine campagne.

Rien en vueOù les histoires vivent. Découvrez maintenant