Chapitre 3: un grand détour

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                        Le train ne repart pas, je me demande ce qu'il se passe, ils vont surement faire une annonce au micro, je vois beaucoup de visage inquiet les dernières personnes qui sont montées était il y a 15 minutes et il n'y a assez de places pour tout le monde, un vielle dame se lève, elle a un chien qui se comporte bizarrement, j'hésite à appeler mes parents mais ils sont au travailles et je veux économiser ma batterie. Gabriel dort moi, je ne peux pas m'empêcher de penser à ce qui a bien pu arriver pour que l'armée ne trouve pas de moyen pour empêcher le virus de passer les frontières. J'observe le chien, c'est un petit caniche blanc, il a un comportement vraiment bizarre, cela doit être à cause des personnes inquietes dans le train, les chiens ressentent les sentiments. Je commençais à m'assoupir quand j'entendis enfin l'annonce du train : « mesdames et messieurs veuillez nous excusez mais Paris est fermer, nous allons donc attendre un moment avant de vous rapatrier dans les villes de vôtres choix Lyon, Rennes, Marseille et enfin Toulouse avant cela nous vous prions de rester dans les wagons, le déjeuner vous sera servis. » Tout le monde proteste il y en a même qui essayent de sortir mais les portes sont fermées. La situation commence à dégénérer, Laure vient nous voir :

-bon comme je l'ai dit aux autres, nous n'avons pas assez de personnes pour vous accompagner donc nous iront tous à Lyon.

- De toute façon nous comptions allez là-bas, rétorque Gabriel.

-Parfait. Appelez bien vos parents et ceux qui vous prennent en charge là-bas pour leur prévenir du retard.

Puis elle s'en va prévenir les autres enfants.

                                                                                     ***

J'espère que cela ne va pas crée une émeute car j'entends des personnes protesté jusqu'à ma cabine. Je sors du train pour aller me chercher à manger car je sens que les prochaines heures vont être longues, on m'a demandé de prendre le train en direction de Lyon et mes heures supplémentaires ne serons même pas payées. Je recroise Pierre qui m'apprend que lui prend le train en direction de Rennes.

-Tu as des nouvelles de Paris ? demandais-je inquiet.

-Beaucoup de militaires se sont mobilisées pour aller à Reims et Amiens pour bloquer le virus.

-Qu'est-ce qu'on sait sur ce virus ?

-A part que des personnes se transforment en bouffeuses de chaires humaines en 1 minutes s'ils se font mordre on ne sait rien d'autres du modes de contaminations ni quel remède utiliser, l'armée est dépasser et prévois de fermer les frontières avec le reste des pays, le président n'a encore fait aucun discours.

-Merde, cela n'annonce rien de bon.

- tu l'as dit, je dois maintenant m'occuper du train on se voit bientôt.

-OK à plus tard.

                                                                                       ***

                    Les heures dans ce train sont interminables et la bouffe est dégueulasse, j'ai juste envie de voir ma famille à Lyon, de plus les infos sur Journal 1 ne cessent d'augmenter, Gabriel est toujours le premier à cliquer sur la notification, moi au contraire après avoir appelé mes parents et ma tante à Lyon j'ai éteint mon téléphone pour avoir de la batterie.

                    Après plus de 10 heures d'attentes ils nous laissent enfin sortir pour nous repartir dans différents trains, je vois que la vielle dame avec son chien au comportement anormal va dans le même train que nous, une fois installer nous attendons quelques minutes avant que le train ne parte.

                                                                                              ***

                          Après avoir entendu toutes les consignes de sécurités je me mets en direction du train, sur le chemin je croise le regarde plein de personnes qui sont stressées ou inquiètes, moi ce virus ne me fait pas peur, l'armée est organisée et je leur fait confiance.

                             Avant de monter je vois un écureuil, il a l'air paniqué, je me demande comment il s'est retrouvé là. Je m'approche de lui pour le déplacer car il va surement se faire écraser par le nombre de gens qui passent. Il n'a pas l'air d'avoir peur de moi, au contraire il s'avance vers moi, je lui tends les bras pour le porter jusqu'à un endroit sûr, il se laisse faire, je le lâche hors de la gare mais en le lâchant il me griffe, je me dit que ce n'est rien cela ne saigne pas, je désinfectera quand on sera parti. Je remonte dans la cabine, fait démarrer le train et avance vers Lyon.

Rien en vueOù les histoires vivent. Découvrez maintenant