Martyr

La Première Robe

Le jeune Compte dormais déjà, Sébastian ne comprenais pas ce qui c'était passé dans la soirée. Il vaquait à ses occupations nocturnes tout en étant pensif. Il était clair pour lui, après ce qu'il avait vu et sentit à travers ce regard, que la demoiselle ramenée au manoir, n'avait rien avoir avec une quelconque manipulation humaine. Rien à voir avec Finnian, rien que les humains auraient pu faire. Elle était forcément liée à quelque chose de l'ombre et de surnaturelle. Sébastian avait vécu suffisamment longtemps pour voir beaucoup de chose, mais c'était la première fois qu'il croisait un être pareil. Elle était bien humaine. C'était sûr, mais tout comme Agni qui était humain, il avait hérité d'un pouvoir divin dans sa main. Était-ce un cas similaire alors ?

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La jeune femme ne dormais pas. Ça y est. Elle avait compris. Elle avait reconnu l'être qui se trouvais en face d'elle quelques heures plutôt. Elle avait laissé ses rideaux ouverts et regardait la lune éclairée son visage et ses yeux pâles. Elle se mit alors à genoux, ferma les yeux et commença une prière. Que Dieu la guide dans sa mission. Pourquoi l'avoir amené ici ? Elle reposa ses mains sur ses genoux, elle contempla le ciel étoilé. Une question lui restait à l'esprit... Elle n'avait jamais réussi à mourir, bien qu'elle n'ait jamais vraiment tenter de se donner la mort. Est-ce qu'un démon, pouvait la tuer ?

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Sebastian sorti du manoir. Des intrus venaient encore par moment. Il devait se débarrasser de la vermine qui grouillait la nuit autour du manoir Phantomhive. Cela était plutôt rapide, et il avait appris à être discret. Le sang coulait en silence dans la forêt autour du domaine. Sébastian pesta en voyant qu'une goutte de sang avait taché l'un de ses gants blancs. Le sang ne partirait pas. Il allait devoir demander à son maître s'il pouvait en acheter une nouvelle paire. Il sortit des broussailles pour retourner dans le manoir. En face de lui se dressait l'immense manoir de l'humain qu'il servait. Il remarqua une lumière toujours allumée à une fenêtre. En y prêtant un peu plus attention, il vu une silhouette pâle l'observé, et des yeux clairs le transpercer. Elle avait une main serrée contre la poitrine et l'autre s'agrippant à son rideau toujours ouvert. Que faisait-elle à une telle heure ? L'avait-elle vu ? Avait-elle compris quoique ce soit ?

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Elle le vit la dévisager. Elle recula d'un pas et referma ses rideaux. À quoi devait-elle s'attendre dans ce manoir habiter par un démon ? Un démon avec une chaîne... Elle avait suffisamment étudier les textes Saints durant son enfance pour comprendre qu'un humain tirait les ficelles. L'ombre, enfin, le démon, normalement, ne devrait rien lui faire tant que son maître n'en donnerait pas l'ordre. Un humain qu'elle n'avait pas encore rencontré. La fatigue la gagnait peu à peu.

À quoi bon se poser toutes ses questions, ce qui devra arriver arrivera. Elle ne pouvait pas échapper à ce chemin qu'on lui avait tracé. Elle le savait. Ce n'était là qu'une nouvelle étape dans sa traversé. Une épreuve peut-être ? Si tel était le cas, elle la surmonterait comme toutes les autres.

Une larme coula sur sa joue, elle se remit à genoux, les coudes sur le bord du lit et le front posé contre ses mains jointes.

_ Donne-leur, Seigneur, le repos éternel. Et que brille sur eux la lumière de ta face. Qu'ils reposent en paix. Amen... Bonne nuit père, Bonne nuit mère. Reposez en paix avec les enfants du marchant d'esclave.

Elle se releva et s'allongea dans le lit confortable. Elle continuait de regarder vers la fenêtre dont un rayon de Lune s'échappait. Et s'endormit.

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En se réveillant, elle découvrit une robe déposée sur la chaise de sa coiffeuse. Il y avait également une petite lettre. Elle en était sûr, le démon était venu lui déposer cela dans la nuit et elle n'avait rien remarqué. Cela pouvait être un soulagement, elle commençait se contrôler et ne pas se faire étouffer par l'aura démoniaque. Mais cela signifiait qu'elle n'était pas assez vigilante quand il s'introduisait dans sa chambre la nuit. Elle ouvrit la lettre.