À feu et à sang

Première Nuit

PDV Gabriel:
Je me réveille en sursaut à cause d'une douleur au niveau du ventre.
J'allume la lampe de chevet et remarque que quelque chose brille sous mon T-shirt. Je le soulève et remarque que c'est la fameuse marque qui brille.

J'ai l'impression que la marque pulse sous ma peau et je ne peux empêcher des gémissements de douleurs sortir de mes lèvres.
Je ferme les yeux et essaie de me concentrer sur ma respiration pour oublier la douleur. Peine perdue, elle ne fait qu'empirer au contraire.

J'essaie de changer de position pour calmer la douleur mais en voyant que ça ne change rien, je tente de me lever pour aller voir si il n'y a pas un médoc dans la salle de bain.
La douleur est telle que je me dirige vers la salle de bain, plié en deux, tout en lâchant de petits cris de douleurs.

J'ouvre un des tiroirs et vois une boîte de doliprane. Je ne pris même pas le temps de lire la notice et avale deux cachets.
En attendant qu'ils fassent effet, je me passe de l'eau sur le visage pour me rafraîchir.

Petit à petit, je sens la douleur refluer.
J'allais retourné me coucher, trop fatiguer pour réfléchir à ce qu'il venait de se passer, lorsqu'un frisson me parcourt l'échine.

Je n'ai même pas le temps de me retourner que je me retrouve plaqué contre le lavabo. Une main maintient ma tête contre le miroir pendant que l'autre main agrippe fermement mes poignets pour les bloquer dans mon dos.

J'essaie de me dégager mais la personne qui me tient est tellement forte que je n'arrive à rien. J'essaie de voir dans le miroir qui me tient mais ne vois personne, aucun reflet.

- Mais lâchez moi !

J'essaie encore de me dégager ce qui fait grogner la personne qui me maintient.

- Tais toi !

Rétorque la voix de mon agresseur. C'est très étrange, j'ai l'impression d'avoir déjà entendu cette voix. Elle me procure d'ailleurs d'étranges sensations totalement contradictoire: de la peur mais aussi de la joie.

Je frissonne à nouveau lorsqu'une main de mon agresseur m'arrache mon haut de pyjama. Ses mains sont froides.
Je me tortille dans tous les sens, essaie de frapper mon agresseur et commence à appeler à l'aide.

Je m'arrête néanmoins soudainement de bouger lorsque je sens quelque chose de chaud et humide glisser sur ma clavicule. Il ne m'a quand même pas leché ?!?
Ma respiration se coupe lorsque je sens ensuite deux choses pointues venir se plaquer sur ma clavicule, à l'endroit exact où il m'avait leché quelques secondes plus tôt.

-Tu ne peux pas savoir à quel point tu sens bon. Dit mon aggresseur.

Étrangement, je n'ai plus envie de me débattre. Je me sens plus calme et détendu que je ne l'ai jamais été en entendant sa voix.
Une douce torpeur vient s'emparer de moi et je ressens le besoin de me coller encore plus contre lui.

L'homme qui me tient doit avoir remarqué mon état car je le sens sourire contre ma peau.
Je sens quelques secondes plus tard une douce chaleur, partant de mon cou, se répendre dans tout mon corps.
Petit à petit, je reprend conscience et réagi enfin à ce qu'il me fait.

J'essaie de repousser sa tête, toujours logée dans mon coup, mais il m'en empêche.
Je sens mes forces décliner doucement et m'appuie finalement contre mon agresseur pour ne pas tomber.

Mes paupières commencent à se fermer et j'entends avant de m'évanouir, quelques mots que je ne compris pas.

- Tu es à moi désormais. Je ne te laisserai pas partir. Nous sommes liés.