le mystérieux sauveur [chapitre 1]

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Tout était calme dans la petite ville de La Sarre, beaucoup trop calme. Alexandre était dans les dortoirs et se préparait au début de la journée. Le jeune soldat de vingt ans se rasait dans la chambre de bain habillé avec un pantalon camo de soldat et d'un chandail vert forêt, tout en écoutant de la musique.

Durant ce temps, Andrew et d'autres généraux discutaient des prochaines missions dans le centre opérationnel qui est installé dans les anciens bureaux administratifs du centre commercial. Le reste de l'infanterie vaguaient à leur occupation, sauf quelques patrouilles dont la plupart des hommes n'étaient pas armés. Vers dix heures, une explosion retentit dans la partie ouest du complexe. Par la suite, une centaine de soldats commencèrent à pénétrer le centre commercial tout en abattant les soldats alliés surpris et pas armés. Une fois l'effet de surprise retombé, une résistance commença à se faire de la part de l'alliance. Malgré leurs efforts, ils ne réussirent pas à repousser l'envahisseur. En à peine quelques minutes, la moitié du complexe fut capturée. Grâce à leur grand nombre de soldats, le centre opérationnel tenait toujours. Même s'il était attaqué sans cesse, il y avait toujours une dizaine de soldats qui tenaient la place. Après une demi-heure, il ne restait quasiment plus d'hommes vivants, sauf dans les bureaux.

De son côté, Alexandre restait seul, armé seulement d'un couteau. La plupart du temps, il restait caché. Après quelques minutes à se faufiler dans le centre commercial, il remarqua que d'autres combats avaient lieu en même temps. Les forces ennemies se battaient contre des soldats et se faisaient repousser, mais pas par les soldats de l'alliance.

Alexandre essayait de se glisser vers les bureaux, mais il se fit remarquer et courut vers un des magasins qui se trouvait là. C'était un magasin de meubles. Une dizaine de Laseriens le suivait de près et le jeune soldat se cacha dans une armoire et stoppa tout mouvement, il ralentissait même sa respiration. Il entendit des pas se rapprocher puis, soudainement plus rien. Il commençait à stresser.

Rapidement la porte s'ouvrit, mais Alexandre n'allait pas se laisser faire. Il y avait devant lui une grande personne d'une hauteur d'environ six pieds trois pouces. Il avait un gilet pare-balles noir avec des bandes rouges dessus. Il portait un lourd manteau de cuir qui descendait jusqu'aux genoux. Il portait aussi des pantalons cargos et des bottes militaires noires. Son manteau possédait aussi une capuche qui lui recouvrait la tête. Sur son visage, il y avait aussi un masque de bouc blanc. Sur ses hanches il y avait deux pistolets et quelques grenades. Dans son dos, on pouvait voir un couteau, il y avait un autre sur le torse accroché à son gilet pare-balles et un autre à sa cheville. Vu la forme de son manteau, il avait quelque chose de caché dans son dos. Le mystérieux géant esquiva le coup de couteau du jeune humain, il l'attrapa et le sortit de l'armoire. Alexandre se releva vite et retourna à l'assaut.

L'inconnu esquiva facilement les attaques de l'humain, mais il se fit avoir par un coup de pied imprévisible. Le géant se retrouva à genoux et Alexandre lui donna un énorme coup de poing dans la figure, ce qui fit tomber son masque. Alexandre a pu voir rapidement que c'était un loup. Justement, la bête lui sauta sauvagement dessus le plaquant au sol, le loup lui plaqua aussi son couteau sous la gorge, mais ne lui trancha pas. Sur sa lame, il y avait un collier. Pas n'importe quel collier, c'était celui avec les plaques militaires du jeune Yrouska. D'une manière assez violente, il lui saisit la main et remarqua un bracelet, c'était celui que le roi lui avait fabriqué. Soudainement, le loup lâcha son couteau et se releva.

- A... Alexandre... Alexandre Duval ? (Loup)

- Oui, c'est moi... (Alexandre)

- Tu... est vivant ? Je t'ai vu mourir... (Loup)

- On... on se connait ? (Alexandre)

- Tu ne me reconnais pas ? (Loup)

- Pour être honnête, non. Je ne te vois même pas le visage. (Alexandre)

Le loup comprit ce qui n'allait pas et enleva sa capuche. Alexandre a pu voir un magnifique visage rempli de fourrure blanche sur un beau loup. Ses yeux bleus brillaient avec une touche de saphir. Il faisait un beau sourire et on pouvait voir ses crocs d'un blanc immaculé. Sur son visage le blanc parfait de sa fourrure était coupé de quelques taches rouges. Il y avait un losange rouge sur le front, pile entre les deux yeux et de chaque côté du losange, il y en avait deux plus petits, rouges aussi. L'illumination vint aussitôt à Alexandre. Le magnifique loup qu'il avait devant lui était son plus grand et seul amour.

- Yrouska ??? Mon Yrouska Ivanovitch ??? (Alexandre)

- Lui-même, Alexios... (Yrouska)

- Tu as tellement changé... et grandi... Tu es devenu un géant ! (Alexandre)

- Je peux dire la même chose pour toi... Tu as tellement grandi en six ans... et tu es devenu tellement beau ! (Yrouska)

Au même moment, Youska tendit la main à son ami et le releva pour lui faire un énorme câlin. Quelques secondes plus tard, un bruit de verres cassés se fit entendre. Ayant des réflexes aguerri, Alexandre enleva le pistolet gauche du loup pendant que celui-ci dégainait celui de droite. En même pas deux secondes, les deux soldats pointaient leurs armes sur l'origine du bruit. C'était l'un des loups d'Yrouska.

- Ça va, chef ? (Loup)

- Oui Karmak, j'ai retrouvé un des généraux de l'alliance. Allons chercher les autres. (Yrouska)

- Chef, vous avez enlevé votre masque ? (Karmak)

- Oui, c'est Alexandre Duval. Je crois qu'il connait assez bien les loups... (Yrouska)

- Sous toutes ses formes, oui... (Alexandre)

Le grand loup lui donna un coup de coude dans le ventre, d'une manière de lui dire d'arrêter de parler. Le jeune loup d'en face figea sur place.

- Euh... ça va ? (Alexandre)

- Vous... vous... vous êtes le grand Alexandre Duval? (Karmak)

- Euh... je crois que oui ? (Alexandre)

- Ah, mon Anubis ! Je parle à un héros ! Une vraie légende... Maître Yrouska nous a tellement parlé de vous ! Mais vous n'êtes pas mort ?(Karmak)

- D'après ce que j'en sais, pas encore ! (Alexandre)

- Ouais, j'ai dit que vous étiez mort... (Yrouska)

- Sinon, il vous a parlé de moi... Il a dit quoi ? (Alexandre)

Yrouska était un peu gêné. Il se frottait l'arrière de la tête avec sa main d'une façon à montrer sa gêne.

- Eh bien... disons... que j'ai fait un portrait flatteur et un peu trop héroïque... de tous mes héros... surtout de toi. (Yrouska)

Alexandre lui donna un énorme coup de poing amicale sur l'épaule, assez fort pour faire sursauter les loups.

- Awww ! T'es toujours aussi mignon, mon loup ! (Alexandre)

Le grand canidé blanc était encore plus gêné.

- M.. m... merci... Alexios. (Yrouska)

Le second loup, la petite recrue, avança doucement vers Alexandre, avec un calepin et un stylo.

- Désolé, Maître Alexandre. Puis-je avoir un autographe ? (Karmak)

- Euh... si ça ne te dérange pas, on va attendre d'être plus en sécurité ! (Alexandre)

- Fuck ! C'est vrai ! On est en bataille... j'avais totalement oublié ! (Yrouska)

- D'accord, Maître Alexandre ! (Karmak)

Yrouska récupéra son couteau, suivit du jeune humain ainsi que du reste de son unité et ils retournèrent faire bataille pour libérer les survivants de l'assaut.

[RDL] le royaume des loups 2: la montagne blancheOù les histoires vivent. Découvrez maintenant