Chapitre 8

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Bonsoir tout le monde,

Eh bien... j'étais en train d'écrire et du coup je n'ai pas vu l'heure passer. Donc, c'est une publication tardive. J'ai vraiment aimé écrire ce chapitre et le relire aussi, j'espère que vous l'apprécierez également.

Je vous remercie également pour tous vos commentaires encourageants. Je vous promets de prendre le temps de répondre... J'ai juste tendance à me précipiter sur mes chapitres pour écrire ^^' Je vais trouver le bon équilibre entre les deux, ménager du temps pour vous répondre. Promis !

En attendant, je vous souhaite une bonne lecture, en espérant qu'elle soit agréable.

Temboreal.

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Eroth inversa nos positions d'un coup de hanche et son corps recouvrit soudainement le mien. Ses mains glissèrent de mes flancs à mon torse, venant capturer entre deux doigts mes tétons dressés. Il se mit aussitôt à les faire rouler doucement entre le pouce et l'index m'envoyant une série de petits éclairs de plaisir qui convergèrent vers mon membre déjà douloureusement raide.

_ Les humains apprennent à redouter la douleur et cette peur ne fait que les priver des plaisirs les plus profonds. Toi, Earen, tu vas devoir vivre ta vie en acceptant que tu ne peux obtenir l'un sans accepter l'autre.

Sa prise sur mes tétons se durcit, la pression augmentant peu à peu jusqu'à m'arracher un cri de souffrance qui cessa presque aussitôt. La bouche du démon se referma alors sur mon mamelon droit et sa langue si chaude vint caresser ma chair endolorie tandis que sur l'autre il dispensait une caresse douce de réconfort.

_ Dès demain, susurra-t-il, je percerai ces jolis tétons pour les parer de mes anneaux et tu prendras plaisir à ce que je les taquine jusqu'à ce qu'à me supplier de les relâcher.

Je tournais mon regard vers les deux réceptacles qui je le pensais dormaient à nos côtés mais je les retrouvais tous deux éveillés. Naga s'était retourné dans l'étreinte de son compagnon pour voir ce qu'Eroth me faisait et en baissant les yeux, je vis que Callan taquinait l'un des anneaux qui perçaient le mamelon sombre de son compagnon. Il tirait dessus par petit à coup ferme faisant prendre de brusque inspiration au garçon blond qui semblait se délecter de ce traitement.

Eroth me ramena brutalement à lui en refermant ses dents sur la chair sensible et la morsure de la douleur m'envahit une fois de plus. Il garda mon téton captif jusqu'à ce que je halète et me tortille sous lui, faisant toujours rouler l'autre bouton rose sous la pulpe douce de ses doigts. D'un coup de bassin, il vint écraser mon membre contre son ventre, se frottant jusqu'à ce que je me perde entre douleur et plaisir.

Je peinais à respirer, proche d'un précipice que je ne parvins pas à atteindre tant les gestes d'Eroth étaient lents. Lorsqu'il me relâcha, j'expirais un long gémissement entre frustration et soulagement.

_ Pour jouir, il te suffit de lâcher prise, m'encouragea Eroth en donnant un bref coup de langue sur ma chair meurtrie, Acceptes que la douleur que je te procure est bonne pour toi. Prends-la, prends tout ce que je te donne...

Il se pencha sur le téton qui n'était pas meurtri et se remit à lécher avidement le bouton sensible tandis que ses doigts venaient capturer l'autre m'envoyant une vrille de plaisir et de douleur mêlé. De sa main libre, le démon m'incita à écarter les cuisses avant de se glisser entre elles, son ventre s'écrasant plus fermement sur mon membre roide.

_ On refait un essai... en douceur.

Ses dents se refermèrent sur mon mamelon, mordillant gentiment avant de lentement augmenter la pression. Je me mis aussitôt à respirer plus vite, entre peur et étourdissement. La douleur monta progressivement et peu à peu elle se mua en une attente brûlante et ravageuse qui me fit perdre l'esprit. Je n'attendis pas qu'Eroth vienne frotter son ventre contre mon sexe, je me retrouvais sans trop savoir comment à enfoncer mes talons dans le matelas, les cuisses largement écartées pour me frotter moi-même contre la peau brûlante du démon. Je respirais fort, sentant la tension des dents du démon faiblir comme s'il voulait m'arracher cette sensation ardente qui m'électrisait tout entier.

VolontaireOù les histoires vivent. Découvrez maintenant