Ce qui compte vraiment

La Retraite

Auteur :

L'alarme avait été donnée dès que le messager avait délivré son message. Les lignes Noldor avaient été brisés, les princes avaient été séparés et leurs armées éparpillés comme des feuilles. Des deux seigneurs de leur cité c'était le seigneur Curufin qui avait l'habitude d'écrire les messages, avec des mots élogieux et éloquent. Ce fût sans doute sans doute ce qui effraya le plus l'intendant de la cité. Le messager était arrivé dans la hâte en ignorant les gardes, enfonçant la porte, essoufflait avec son armure brisé couvert de sang d'orcs et de saletés. Ne laissant même pas le temps à l'intendant de prononcer un mot il avait tendu un parchemin enveloppé dans un cuire noir. Le messager avait refusé de se faire soigner congédié annonçant que la cité devait être évacuée :

- « Ordre des seigneurs de Himlad(1) la cité doit être évacuée au plus vite, les détails sont inscrits sur le parchemin. » avait dit le messager en essayant de poser sa voix. 

 Mais l'intendant lui ordonna d'aller se faire soigner et entrepris de lire le messager. L'écriture du seigneur Curufin était reconnaissable et du premier coup d'oeil, lisse, sans rature, en somme parfait comme beaucoup de chose fait par Curufin. Mais l'intendant avait été à Valinor et il travaillait pour ses seigneurs depuis longtemps, il avait appris à voir derrière la perfection des fils de Fëanor. L'écriture, bien que parfaite à beaucoup d'égards, était penchée, très inhabituelle pour ceux qui connaissent la calligraphie de Curufin qui est toujours d'une droiture excessive. Le contenu du messager était aussi très troublant, il y était écrit qu'il devait se replier vers le Sud comme l'avait dit le messager. Mais les mots soigneusement choisis de Curufin avaient été remplacés par des phrases brèves qui ne disent que le strict nécessaire. 

Moi Curufin 

Ordonne l'évacuation de la cité dès que se message sera arrivé. Vivres et armes devront être pris en priorité. Le peuple devra être mené le plus loin possible de champs de bataille. Les Noldor ont subit de très lourdes pertes. Nous  vous rejoindrons le plus tôt possible. 

Et maintenant ils en étaient là. Le bruit de l'alarme Résonnait contre les murs de leur cité. L'agitation était présente, les civils qui n'avait pas été sur sur le champ de bataille devait être envoyé vers le Sud avec les blessés. La cité de Himlad était une petite forteresse de défense, comme les autres cité des fils de Fëanor. C'est cités était là pour logé la population, le peuple étant divisé entre les princes, la cité d'Himlad était peu peuplé. Les Noldor étant des guerriers il ne restait donc dans la cité que les enfants, les blessés et quelques adultes. Donc au bout de quelques heures la dame de Curufin ordonna à l'intendant de mène la population. La dame de Curufin était une Noldo qui avait suivi sont époux dans l'exile avec son enfant. Le jeune prince était assez âgé pour pouvoir être cavalier bien qu'il ne possède pas encore l'expérience de ses oncles. Le premier groupe parti avec l'intendant, le second mené par la dirigeante de la cité, partirent vers le Sud pour rejoindre le seigneur Amrod.

...

Plusieurs jours de marche avaient pass. Les provisions, bien que pas abondent, étant largement suffisant pour atteindre les plaines du Beleriand Est. La dame avait rattrapé le groupe de l'intendant, en tout ils étaient une bonne centaines de personnes. Les chevaux de guerre et la plupart de leurs soldats encore sur le front, ils étaient non seulement lent mais également pas bien protégé. Alors que l'intendant s'inquiétait de ces problèmes la dame de Curufin était également en plaine réflexion.

Dame de Curufin(2) :

 Curufin n'était pas surnommé le rusé pour rien, le siège avait déjà rapporté de grands victoires aux Noldor... il c'était passé quelque chose pour que tout tourne mal. Curufin n'avait écrit que le strict nécessaire et pourtant il avait indiqué qu'ils avaient subit de lourdes pertes...la citation était plus grave que ce que je pensais. Mon mari avait évité de donner des noms, sans doute pour ne pas faire paniquer la population...tant pis j'y penserais plus tard ! L'important maintenant c'est d'atteindre Amrod. 

Auteur :

Même quand la situation est désespérée on ne peut pas s'empêcher de s'accrocher a la plus petit chose qui peut nous rassurer. Sans doute pour permettre à notre cerveau de pouvoir se concentré. Mais il arrive que des fois il n'y est rien à quoi ce raccrocher. C'est exactement ce qui arriva au peuple Noldor ce jour là. La mort et la flamme frappa de l'Ouest et mena le peuple en route vers la longue route de Nargothrond...

Merci de mettre un commentaire/avis sur mon écriture et des idées pour la suite. 

Pour cette histoire il faut connaître la géographie du Beleriand ( voir carte dans le média )

(1) Himlad est le Royaume de Celegorm et Curufin, la photo Ci-dessus est le col d'Aglon qu'ils devait surveiller et on perdu pendant la bataille.

Dans mon histoire le peuple Noldor est partagé entre les princes et j'ai inventé une petite forteresse un peu plus loin du col pour le peuple. Donc qui n'est pas sur la carte.

(2) Je ne voulait pas utiliser mes idées pour ce personnage dans cette histoire car elle n'a pas de grand rôle.

Si vous allez voir mes autres histoires vous verrez qu'un chapitre tourne autour de 1300 mots. Je ne sais donc pas si le chapitre seront régulier.

Dernière chose : un elfe devint majeur à 100 ans normalement. Mais je préfère écrire avec un personnage principal assez jeune donc les elfes vont grandir un peu ( beaucoup ) plus lentement. C'est une facilité d'écrire pour moi je l'admets.