DESTINÉE

Partie 53: Oh Mince!!

Bonne lecture

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Après tout ce qui venait de se passer hier, seul l'appel de Jules m'avait remonté le moral.

Ah que dire de lui?!

Un grand homme qui a toujours eu solution à tout.

Malgré la difficulté de la situation où il se trouve il arrive toujours à sortir la tête de l'eau.

On s'est connu alors que je commençais à peine mon business.

On s'est trouvé dans le milieu et on a tissé des liens.

Depuis lors il n'a jamais changé à mon égard.

Loyal, reconnaissant il a toujours été.

Et aujourd'hui encore il me prouve que je peux toujours compter sur lui.

Une cachette dans ces moments de difficulté où je me trouve! Je ne pouvais pas rêver mieux.

Ça faisait trente minutes depuis que je lui ai envoyé l'adresse et j'attends avec impatience de voir comment il va me faire sortir de là.

J'entendis du bruit à l'autre bout de ces égouts puants et je me mettais sur mes gardes en me levant puis sortant mon arme.

Je la braquais dans la direction d'où provenait le bruit et je restais vigilant.

J'entendais des pas s'approcher de plus en plus et je priais tous les cieux pour que ça ne soit pas les flics.

Mais grande a été ma surprise quand j'ai vu qu'en vérité c'était eux.

Je suis foutu, il m'ont retrouvé!!

C'était un policier.

Io était vêtu de son uniforme de police et avait des menottes attachés aux passants de son pantalon et une arme à la main.

Quand il me vit il s'arrêta et me la braqua.

Jamais je ne me laisserai capturer par ces flics, je préfère encore me tirer une balle dans la tête.

Lui: Babacar Fall ?

Moi: Baissez votre arme sinon je tire.

Lui: Non ne tirez pas, je ne suis pas votre ennemi.

Un agent de police qui me dit ça ?

Ah oui je vois bien le jeu.

Moi: BAISSEZ VOTRE ARME JE VOUS DIS, JE NE LE RÉPÉTERAI PAS.

Lui: D'accord, d'accord.

Fit-il en posant son arme par terre.

Lui: Je suis là pour vous aider.

Comment ça m'aider?

Lui: C'est mon patron qui m'envoie. Je dois vous faire sortir d'ici.

Moi (méfiant): Et c'est qui votre patron ?

Lui: Souleymane Diagne.

Vous auriez dû voir le ouf de soulagement que je venais de pousser discrètement.

Sacré Jules, il m'a foutu la trouille de ma vie.

Je ne sais pas pourquoi mais j'étais toujours sur mes gardes, je ne sais pas pourquoi mais je suis de nature très suspicieux.

Ça peut être un autre coup de la police sait-on jamais.

Moi: Qu'est-ce-qui me prouve que Jules vous envoie?