Partie 37: À Dieu!

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Bonne lecture

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AKF

Je ne sais pas si c'est le destin qui s'acharne ou si c'est autre chose.

On vient de m'apprendre que Jacques avait passé l'arme à gauche hier soir.

Et ce n'est qu'aujourd'hui que je l'apprends.

Il a finalement péri dans ce foutu accident.

Mon Dieu!

Et en y repensant je sais que'Omar Samb a quelque chose à avoir dans l'incendie qui a brûlé ma sœur vive.

L'incendie qui est aujourd'hui la cause pour laquelle mon frère est cloué sur un lit d'hôpital et je ne sais pas s'il va s'en sortir.

J'ai été le seul et unique responsable de tout ce qui se passe ici.

Si je n'avais pas appelé Jacques pour entamer cette enquête les choses seraient différentes à l'heure qu'il est.

J'ai fait une bourde, et je ne me le pardonnerai jamais, jamais au plus grand jamais.

Je suis enfermé dans ma chambre depuis l'aube, c'est le moment où je suis rentré à la maison.

Il est 8h du matin et il commence à avoir du monde dans la maison.

Je n'arrive toujours pas à y croire, j'ai tué ma propre sœur.

Elle n'est plus de ce monde à cause de moi.

Aujourd'hui après la prière de "Tisbar", elle sera à six pieds sous terre.

Je ne vais plus la revoir et ce pour le restant de mes jours.

Je ne pourrai plus la prendre dans mes bras, ni lui caresser le visage.

Je ne pourrai plus lui demander ce qu'elle voudrait que je lui offre pour lui redonner le sourire.

Je ne pourrai juste plus la voir en face.

Je l'ai perdu pour toujours et à jamais, j'ai perdu un ange, une amie, une complice et confidente, une sœur au vrai sens du terme.

Ma Toulaye si tu savais à quel point tu me manques!

J'aurai aimé pouvoir remonter le temps et réparer mes erreurs car oui j'en ai énormément fait.

J'ai été bête de croire que je pouvais me mesurer à un homme dont je ne connaissais même pas l'identité.

Je me croyais être capable de vaincre qui je voulais quand je voulais, mais là, j'ai vu plus puissant que moi, plus déterminé et beaucoup plus tenace que moi.

J'ai fait face a un homme prêt à tout pour préserver son identité et son statut.

Un homme qui n'a pas froid aux yeux, un homme prêt à ôter la vie à quiconque oserait le défier.

Et maintenant j'ai peur, j'ai peur de ce que me réserve l'avenir.

Ça saute aux yeux que sa cible était la famille Diaw, sinon il n'aurait pas brûlé leur maison.

J'ai peur qu'il ne s'arrête pas tant qu'il n'aura pas fini le boulot.

J'ai peur qu'il ne s'en prenne à ma Léna, c'est pour celà que je pense avoir bien fait de lui avoir trouvé un appartement avec ses parents en toute discrétion pour ne pas éveiller les soupçons.

Le temps que je trouve quoi faire avec leur ancienne maison.

Parlant de la maison la police est sur les lieux, et elle ne tardera pas à savoir ce qui a bien pu la brûler.


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