Partie 13: Surprises

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Bonsoir, alors un ndéwéneul ça vous dit?

Bonne lecture😍😍😍

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On était bien arrivé et je descendais de la voiture pour entrer dans ce grand immeuble.

Et comme à chaque fois que je venais, je n'avais pas besoin de faire la queue pour être reçu.

Il connaissait le jour et l'heure et juste pour ça il ne recevait que moi.

La porte fermée, je l'ouvre pour accéder au bureau le trouvant ainsi de dos assis sur sa grande chaise.

-Bonsoir!

Dis-je en fermant la porte derrière moi.

-Bonsoir Kassir tu en a mis du temps.

Fit'il en se retournant, sourire aux lèvres

-Une rude journée au bureau.

Répondis-je en m'asseyant en face de lui.

-J'imagine! Comment te portes-tu aujourd'hui ?

-Plus ou moins bien Ahmad.

-Tes employés ?

-Pfff (fis je en m'adossant sur la chaise) mes employés !

Il rigole un peu

-Toujours le même problème! Quand vas-tu les laisser respirer?

-Gnognou louma leine sentoul rk lagnouy def (ils ne font que faire des bêtises). Et toi même tu sais que je tiens à l'entreprise, cest un patrimoine familial. Je ne peux pas les laisser y faire ce qu'ils veulent.

-Tchieyy diakhal nguama (tu m'étonnes). Sinon et la famille? Tes parents ils vont bien?

-J'ai quitté la maison familiale cette semaine.

-T'as fait quoi?

-Je ne vis plus là-bas, je suis à la maison de Mbao actuellement.

-Kassir, je t'avais dit de ne pas t'éloigner de ta famille, actuellement ils sont...

-Les seules personnes à pouvoir m'aider à tourner la page. Je sais Ahmad tu me dis ça tout le temps.

-Alors pourquoi es tu parti? Et ta mère? Et ta sœur ? C'est quoi le problème ?

-J'avais besoin d'air et je crois qu'avec ma famille dans les parages c'était impossible de m'en procurer. Alors j'ai fait ce que je crois être le mieux.

-Et mon avis ne compte plus? Tu aurais au moins dû m'en parler. Arrête de te considérer comme celui qui sait tout et qui est parfait car tu es loin de l'être. Kassir depuis deux ans maintenant je t'aide du mieux que je peux. Je cède à tes moindre caprices, comme te voir tous les 25 du mois, libérer tous mes employés et patients pour que tu te sentes à l'aise en venant. Et je pense que je suis devenu plus qu'un simple psychologue pour toi. On est frère, on est ami. Alors tu aurais vraiment dû m'en parler.

-Ahmad je sais tout ça mais comprends que les choses ont été rapides. Je me suis disputé avec ma sœur puis avec ma mère et je ne voyais pas d'autre solution que de m'en aller loin d'eux, pour ne pas commettre l'irréparable.

-Tes solutions que tu trouves toujours à la hâte te nuisent tout le temps. Mane xawma yaw bane façon nitt ngua rk (je ne sais pas quel genre de personne tu es).

-S'il te plaît arrête de me faire la morale tu veux?

-Si tu continues comme ça, jamais tu ne vas guérir.

DESTINÉEOù les histoires vivent. Découvrez maintenant