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Couché dans son lit à rien faire, il commençait à s'ennuyer. Il avait l'impression de replonger dans son mal-être. Alors, il se leva en vitesse, se posa à son bureau et prit son stylo et son carnet, décidé à écrire une nouvelle fois.
《 Que se passe-t-il ? Le tournesol que j'étais est devenu la belle fleur de cerisier, en passant par le lys, symbole de pureté et de la grandeur de mes sentiments, mais depuis que je t'ai aperçu à nouveau, mes pétales fanent peu à peu. Est-ce parce que récemment j'ai aperçu de magnifiques jonquilles, elles qui sont le symbole d'intenses retrouvailles.
Cela faisait longtemps que je ne t'avais pas écrit, mon beau soleil, et, quand nous nous sommes aperçu dans ce centre commercial, j'ai remercié le ciel quand j'ai réalisé que tu ne m'avais pas reconnu. Honnêtement, tu me manques. Je t'aime tellement, ta voix apaisante, ton rire mélodieux, ton beau sourire, tout me manque chez toi. Je le sais, je le regrette, je ne veux pas que mon cœur continue de t'aimer car je souffre de ce passé sombre où la pluie arrosait les chrysanthèmes du jardin d'en bas. Ces fleurs exprimant la fragilité des sentiments et que l'on offre au mort un jour de deuil.
Tu me conduis à la mort, comme le corbeau, tu m'as trompé et manipulé à ta guise, mais pourtant tu restes le soin à mes douleurs et chagrins, ma belle anémone, mon brillant soleil. Pourtant, je ne suis que la naïveté du mouton face à la méchanceté de la hyène que toi tu es, mais ce jour-là, quand tu m'as offert ce bouquet de lilas, symbole de la jeunesse et des premiers émois, savais-tu leur langage ou les as-tu simplement trouvé belles ? Peut-être bien que tu les as juste pris au hasard vu que tu jouais avec moi.
Je regrette. Je regrette de ne jamais avoir pu te dire non avant que je ne remarque que je n'étais qu'un jeu pour toi, qui sais, je ne t'aimerai peut-être plus encore aujourd'hui. Seulement, je t'aimais, je t'aime, et je t'aimerai. Je suis incapable de détacher mon cœur de toi parce que j'ai vu le fil rouge des âme sœurs à nos doigts. Par pitié, crois moi, ne serait-ce qu'une fois.
As-tu changé avec le temps ? Tu étais plus grand que moi quand je t'ai croisé ce jour-là, t'es-tu nourri du mal que tu m'as fait pour grandir autant ou as-tu pensé au moins qu'une seule fois que tu aurais pu avoir ma mort sur la conscience ? Tu ne sais pas à quel point c'était perturbant de te voir, tu es toujours aussi beau, même plus aujourd'hui, ta voix m'a fait frissonner quand je l'ai entendu et mes joues sont devenues plus chaudes, peut-être même qu'elles étaient légèrement rosées derrière mon expression perturbée.
Dis moi ma belle anémone, pourquoi le portes-tu encore ? Ce bracelet, celui que je t'avais offert quand nous étions jeunes et innocents. T'ais-je manqué ? Non, c'est impossible voyons, tu me détestais et me détestes sûrement encore aujourd'hui. J'ai peur de faire une connerie, tu es ma drogue, celle dont je ne peux désintoxiquer, celle qui me maintient en vie. Alors, dois-je me laisser à nouveau succomber à ton charme ou t'abandonner à nouveau en essayant d'oublier les traits actuels de ton visage ? Je ne sais pas, je laisserai le temps parler en mon nom.
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𝚌𝚘𝚗𝚗𝚊𝚛𝚍 • 𝐌𝐀𝐑𝐊𝐇𝐘𝐔𝐂𝐊
Fanfiction• 𝑻𝑬𝑹𝑴𝑰𝑵𝑬́𝑬 mark lee était un vrai connard, mais ça n'empêchait pas haechan de l'aimer.