𝔭𝔞𝔰𝔰𝔢́

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La pluie s'écoulait, le ciel grondait, un jour d'orage comme un autre se préparait. Tout aurait pu aller bien, absolument tout, l'année de deux mille treize allait bien pour tout le monde, sauf lui. Ses camarades de classes le prenaient pour un fou, lui et sa fabuleuse musique qui faisait tomber sous son charme les filles les plus ouvertes d'esprit. Tout le monde le connaissait, plus d'un fois ses histoires avaient fait le tour de son lycée, et, même si c'était bientôt la fin de sa dernière année, il la vivait pleinement malgré toute les difficultés qu'il l'empêchait d'aller bien.
Les gens l'aimaient bien, enfin, les jeunes, les personnes tels les cinquantenaires moins, ainsi que ses parents, il se démarquait des autres, il était différent mais il vivait comme les autres, sa seule différence étant sa sexualité. Certains l'évitaient comme la peste, d'autres s'en foutaient, et quelques-uns l'admiraient. Il s'affirmait lui-même, ne refoulait pas qui il était, vivait simplement comme les autres. Il était simplement lui.
Mais toutes ses choses faisant de lui la personne qu'il aimait et qu'il était vraiment déplaisaient à ses parents qui n'acceptaient pas. Il avait seize ans, il devait encore leur obéir et faire ce qu'ils souhaitaient, voir des médecins pour traiter cette différence, ce qu'il refusait à chaque fois. Alors, à bout, les deux adultes l'avaient mis à la porte, lui et ses valises, avec seulement l'argent qu'il avait. En soit pas grand-chose.

Il vivait donc dans un petit hangar qu'une personne âgé avait bien voulu lui donner refuge. Quand il avait reçu la pièce était plein de poussière et de toiles d'araignée, il avait passé ses deux semaines de vacances à nettoyer et à restaurer les meubles abandonnés. L'endroit poussiéreux était devenu un petit studio sympa, un peu délabrer mais habitable dans lequel il vivait correctement. La vielle dame l'ayant accueillit lui offrait souvent le repas, pas grand-chose vu son âge mais sachant la situation de l'adolescent elle voulait l'aider. Alors, pour la remercier, il faisait souvent la cuisine pour elle et après un an, les deux personnes étaient un peu devenus comme une famille.
Il travaillait beaucoup, pour rembourser la vielle femme et pour se payer des études dignes de ce nom.

Mais, ce jour-là, sous la pluie, il avait croiser ses deux parents qui ne s'étaient pas gêné pour l'humilier en publique. Les deux adultes étaient honteux, sans cesse ils pourrissaient la vie de l'adolescent qui voulait simplement de la liberté et la paix. La haine rongeait son être, il détestait ses deux personnes qui lui avaient donné vie, il ne voulait même plus avoir le même sang qu'eux, être leur fils le répugnait.
Alors, dans une ultime parole, il leur cracha sa haine et sa rancœur, ne se privant pas pour leur dire les vérités de leur âme devant toutes ses personnes qui filmaient.

- Vous êtes répugnants, n'avez-vous pas mieux à faire qu'embêter un adolescent que vous avez mis à la porte pour des raisons aussi futiles et immatures que vos paroles ? Contrairement à vous, j'ai tourné la page, à quoi bon m'acharner sur des personnes qui ne possèdent plus aucune importance à mes yeux. Je vous éloigne consciemment de ma vie, vous efface petit à petit, et vous oublie, vous et votre toxicité dégueulasse. Restez loin de moi, je suis peut-être attirer par les hommes et les femmes mais je ne souhaite surtout pas être contaminer par votre façon de penser aussi bête que vos âmes. Maintenant, si vous permettez, je m'en vais, je n'ai pas besoin de votre idiotie absolue chez moi.

𝚌𝚘𝚗𝚗𝚊𝚛𝚍 • 𝐌𝐀𝐑𝐊𝐇𝐘𝐔𝐂𝐊 Où les histoires vivent. Découvrez maintenant