Une Affaire au Musée [KUROKURA]

Regarde !!

Ce qu'il y a de bien avec ses amis, c'est que quoi qu'il arrive, ils sont toujours là pour lui. Et aujourd'hui ne fait pas exception.

Kuroro est entouré de douze individus tellement différents dans son salon, qu'il se demande comment ils font pour avoir réussi à se supporter jusque là.

Lorsqu'ils ont vu les yeux bouffis et la mine accablée du Lucifer, ses compagnons ont décrété l'état d'urgence. Aussi, Kuroro a passé l'après-midi avec sa bande, dans son large appartement, à raconter ses histoires de coeur, accompagné par un bruit de documentaire en fond.

Comme à chaque fois qu'il raconte ses mésaventures avec le Kuruta, le reste de ses amis est pendu à ses lèvres. Chacun retient un détail particulier, chacun fait les expressions qui lui sont propres.

Une fois qu'il a résumé la situation aux autres, il se lève de son canapé pour mettre dans la vaisselle les assiettes sales.

« Quel idiot, déclare simplement Machi agrémenté d'un 'tch' dédaigneux.

- Il va revenir, assure Feitan en fermant les yeux. Il revient tout le temps.

- C'est clair, relance Shal sans quitter du regard son téléphone, il peut pas se passer de toi.

- Mais c'est embêtant, fait remarquer Pakunoda, il peut pas continuer de jouer toute sa vie au yoyo avec toi. D'un certain point de vue, je suis plutôt d'accord avec la décision d'Olympe.

- Moi j'ai toujours dit que c'était une mauvaise idée de s'accrocher à lui comme ça, Uvogin entame son énième bière. C'était sur que ça allait finir comme ça.

- Uvo ! Le coupe Nobu, t'inquiète Kuro, ton blond il va revenir.

- Pas sur.

- UVO ! la bande s'exclame en coeur. »

Même si Kuroro ne le montre pas, il est touché par les paroles de ses amis. A ces côtés, Pakunoda l'aide à ranger les différents couverts dans le lave-vaisselle. Elle lui sourit gentiment, avant de lui donner un grand coup de coude dans les reins.

<< T'inquiètes.>>

Kuroro sourit à son tour. Puis il la prend dans ses bras. La blonde lui rend son étreinte, et un rugissement retentit dans l'appartement, clairement Uvogin, avant qu'ils ne soient rejoints par les onze autre dans un grand câlin collectif.

Un silence incroyablement confortable s'installe dans le loft. Kuroro les aime vraiment trop, ces idiots.

« Il est où Chomusuke ? La voix de Shizuku s'élève dans le vide sonore alors que sa tête est indiscernable dans la marée humaine.

- Il est mort chérie, rappelle Machi.

- Oh non... Y'a plus de chat...

- Ca fait un an, souffle Feitan fatigué de son amie amnésiaque.

- Quoi ? Pourquoi t'en as pas pris un autre Kuro ? »

Le groupe se sépare, et fixe Shizuku. Puis ils regardent Kuroro. A nouveau Shizuku.

Le brun sourit nerveusement.

« A l'animalerie! »

Il suffit de cette exclamation de la part de Phinks pour que le Lucifer se fasse sortir de chez lui, accompagné d'une belle bande de bras cassés.

N'empêche que, c'est sa bande de bras cassés, et il ne l'échangerait pour rien au monde.

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