La nuit était froide, les arbres déjà dénudés de leurs feuilles depuis longtemps rendaient ce moment plus morbide. Les bruits de voiture n'avaient pas encore cessé, malgré l'heure tardive. Des sons de sirène criaient, au loin. L'ambulance venait me chercher, je le savais, j'avais encore une fois eu une crise incontrôlable. Cette fois, la maison avait fahi brûlé.
Vous vous demander surement comment j'ai fait, et bien voici comment tout à commencer. Mon père me disputait concernant ma
paresse pour faire à souper, comme d'habitude, et ma mère se contentais de hocher la tête et de soutenir mon paternel. À la suite de cris venant des deux camps, mes parents étaient partis se balader pour se calmer. Moi, j'étais rester seule à faire les cent pas, me demandant ce que je devais faire, je pris la plus sage des décisions et décida de préparer le repas. Ils verront peut-être ma bonne fois, malgré tout. Tout allait bien, jusqu'à temps que j'ai l'impression que quelque chose s'empara de mon corps. Sans vraiment savoir pourquoi, je commençai à briser les assiettes entreposer dans le vaisselier, les sons de la porcelaine casser résonnait comme du Beethoven dans mes oreilles. La belle bibliothèque de ma mère fut renversée, il y avait des livres partout. Je pris alors un briquet, trainant dans un tiroir, l'approcha d'un livre et y mis le feu. L'odeur des pages bruler me rappelais celle des guimauves grillant au dessus d'un feu de camp. Par chance ou pas, mes parents entrèrent, mon père ne réfléchis pas et pris un extincteur. Sauf qu'un petit tison s'enfui et atterrie sur un petit livre qui pris feu en moins de deux. Ma mère couru appeler les pompiers pendant que mon cher géniteur puisait dans les derniers souffles de l'extincteur pour maitriser les flammes. Mes parents, excéder par
mon comportement de plus en plus destructeur décidèrent de passer un appel à un médecin, pour discuter de ce qu'ils pouvaient faire avec moi. Maintenant, je l'ai attendais, assise sur le plancher entouré des vestiges du salon. Allais t-ils me conduire dans un asile, comme mes parents en avaient discutés ? Ma tête devait faire peur à voir, mes cheveux roux et ébouriffés n'avaient été entretenu depuis des mois, mon hygiène laissait a désiré et mes yeux étaient boursouflés à force de pleurer.
Tout à coup, la porte vola en éclats, les pompiers l'avaient enfoncé, j'entendais leurs grosses bottes martelés le plancher de bois, il craquait de vieillesse. Des voix finirent par me parvenir, ils sont étouffés par la distance mais quelques bribes me parvinrent, mes parents sont en train d'accepter de signer des papiers. J'espérais qu'ils me demandent mon avis, il s'agissait de ma vie et de mon avenir, il n'en fut rien. Lorsqu'ils m'ont amenée, personne ne m'a dit au revoir, aucun signe, rien qu'un sentiment de vide et le regard dur de mon père. J'avais tellement hâte de me faire bourrer le crane de questions répétitives et de médocs, la belle vie !
En même temps, je l'ai comprenait, quelques semaines plus tôt, j'avais essayé de l'ai tué. Pour ma défense, je croyais que c'était un cauchemar, mais non, la réalité ma rattraper.
FLASH-BACK
Mes parents étaient dans le bain, profitant d'une soirée en amoureux, J'étais censée être chez une amie, mais elle me servait juste de couverture, elle n'existait pas vraiment. Je ne suis pas une droguée, loin de là, il m'arrive juste d'avoir besoin d'être seule et de m'évader dans mon monde. Sauf que, vous vous en doutez, c'est parti en catastrophe.
Je me souviens seulement de moi encerclant leurs coups pendant qu'ils ce noyaient, de mettre "réveillée" parce qu'ils devenaient aussi mou que des poupées de chiffon. Je crois que la vie reprenait ses biens. Une fois l'incident terminé, je sentais que ma mère avait peur de moi, je voyais ma mort imminente dans les yeux de mon père. Je me souviens les avoir entendus se disputer, le coter maternelle contre le paternelle, l'espoir que je puisse changer contre l'inquiétude que je puisse tuer.
Malgré tous mes efforts ainsi que ma volonté de changer, nous en étions rendus là, de nouveau à la case départ.