À l'hôpital, le prise fut rapide, une charmante psychologue est venue me questionner puis un médecin et une travailleuse sociale. J'avais passé un bon moment, terriblement ennuyant. Le diagnostic me donnait un magnifique laisser-passer tout inclus dans un endroit spécial, pour les gens comme moi. Cette superbe aubaine était à effet immédiat, une fourgonnette m'attendais.
Le trajet ne fut pas long, une dizaine de minutes, mais le silence m'angoissait, je pouvais entendre une mouche voler ! Arriver devant le bâtiment, nous pouvions facilement deviner à quoi cet établissement servait, il y avait des barbelés partout. Le trajet, jusqu'à la porte principale, ne fut pas plus chaleureux que le petit trajet que je venais de faire. Personne ne m'acceuillis, le chauffeur me laissa la, me pointa la porte et reparti. L'angoisse me pris a la gorge, devais-je entrer ou rester la les bras ballants le long de mon corps? Autane y aller, qu'à rester planter la comme une folle ! À l'intérieur, de magnifiques tableaux ornaient les murs, je reconnus Picasso et Victor Hugo. Le plancher était caché par un tapis rouge d'une longueur démesuré, la façade cachais bien son jeu. Les peintures, l'architecture et les statues me semblais inusité pour un asile. D'autant plus que la propreté et le silence régnait en maître. J'aurais penser voir des portes avec une sécurité maximale mais non. Il n'y avais qu'un long couloir et deux grand escaliers, au bout de celui-ci.
Une dame qui devait être dans la mi-quarantaine avec des cheveux blonds comme le blé, venait à ma rencontre. Elle descendais les marches de l'escalier de gauche avec une grace presque féline. La prestance et la confiance sortais des pores de sa peau, je me sentais idiote de la fixer aussi intensément, mon regard n'arrivais pas à se détourner d'elle. On aurais dit que j'étais hypnotiser par la façon dont ses pieds frôlait les marches, je n'avais jamais ressenti une sensation comme telle !
-Bienvenue dans mon académie, tu n'es pas la seule à avoir des problèmes, ne l'oublie jamais. Aucun contact avec l'extérieur tant que je le jugerais nécessaire. Suis-moi, je vais t'installer dans ta nouvelle chambre, dans l'aile des filles. Ne traîne pas, j'ai d'autres choses à gérer.
Mais pour qui ce prenait-elle ? Mon séjour s'annonçait encore plus pénible, avec une directrice comme elle. Je me voyais déjà me faire expulser, et d'abord, ce n'étais pas un asile mais une académie? J'aurais tout entendu. Je la suivis docilement, dans l'aile des filles, puisque je navais pas d'autre choix. Des murs blancs, jaunis par le temp, aucuns tableaux ne décoraient ce lieu ou cette aile, a votre choix. Je n'entendis pas de rires ou de chuchotement, le silence n'était brisé que par les talons de la directrice, je ne croisai aucunes âmes. Des numéros étaient inscrits sur chacune des portes, la mienne avais le numéro 345, cela signifiais-t-il que j'étais la 345ieme pensionnaires ? Avant que la question franchisse mes lèvres, la dame me parla.
-Voilà ta chambre, elle est à toi, tu en fait ce que tu veux. Une facture sera envoyée à tes parents concernant les bris de matérielles, alors ne détruit rien. Les garçons sont interdits d'entrée, peu importe le motif. Le diner sera servi dans une quinzaine de minutes, suis les autres filles et ne sois pas en retard, sinon adieu le repas. Bonne première journée à toi !
Sans rien ajouté de plus, elle reparti d'un pas presser. Non mais quel acceuil ! Elle aurais au moins pu me laisser poser une ou deux questions ! Je crois que j'aurais préférée être dans une asile, au moins les gens etaient plus acceuillant, plus souriant et moins froid. J'ouvris la porte, qui grinça, le bruit se répercuta comme un écho, dans tout l'aile. Le mobilier était composé d'un meuble à vêtement brun, une modeste table de chevet, un petit bureau avec une chaise et un peu d'espace pour me dégourdir les jambes. Un uniforme bleu étais poser sur la couchette, je commençais à m'habiller et vider ma valise lorsqu'une cloche résonna. Par déduction, c'était celle du diner, elle émettait le même son que ma cloche du primaire. Un petit rire franchis mes lèvres, malgre moi. J'entendis, pour la première fois, des voix de filles qui passaient devant ma porte, elles semblaient marcher rapidement.Je me dépêcha de finir de lacer mes souliers et courue rejoindre la cochorte de filles. Descendre les marches devint rapidement interminable, de nombreuses personnes marchaient à pas de tortues. Leur lenteur m'exasperais, j'essayais de me frayer un chemin, en vain. Pour ne pas arranger les choses, les garçons semblaient nous avoir rejoints par je ne sais quel couloir, il y avait une foule de gens. Après avoir descendu un milliard de marches, m'être imaginée tuer tous ceux qui me ralentissais, la cafétéria se montra enfin. De petits tabourets soudés à même le sol, une cantine dans un piteux état et une dame aussi veille que l'endroit, une vraie cantine de luxe !
À peine ai-je franchi la porte que déjà tout le monde se saluais, d'innombrables petits groupes se formaient. Ma première journée s'annonçait extraordinairement horrible, j'étais la seule nouvelle, formidable ! Je pouvais imaginer les populaires venir me narguer ou encore devoir m'asseoir avec les rejets, que de bons souvenirs ! On m'avait toujours catégorisée dans la case des marginaux, faute de me connaitre, je n'étais pas très sociale et rien n'avais changer. En prenant une grande inspiration, je m'avançai vers le milieu de la salle, à la recherche d'un emplacement libre. Comble du bonheur, aucune ne semblais vouloir m'accueillir. Je continuai de promener mon regard vainement, l'extérieur aurais surement plus de choix.
Après avoir fait la file, mettre fait servir une sorte de purée de patates (des pommes de terre en sachet mal mélangé) accompagnée de légumes décongeler au micro-ondes et d'un morceau brun non identifiable (probablement du bœuf) ainsi qu'une superbe salade de fruit, ma recherche d'un petit coin paradisiaque continua. Pas le temps de franchir les doubles portes que quelqu'un essaya de m'apostropher, l'ignorance allais me servir. Il ne lâcha pas son objectif de me parler, malgré ma réticence voyante.
-Hé toi ! Tu ne serais pas la nouvelle ? T'a une tête de débutante, ne t'éloigne pas trop, le loup pourrait te manger ! Il partit à rire, de petites larmes coulaient de ses yeux.
Il me fessait penser à un idiot du village, un cancre aurais eu plus de manière que ce jeune homme, j'en étais sûr. Un peu fâchée de m'avoir arrêté pour l'écouter, je repartie en marchant plus rapidement. J'espère sincèrement que tout le monde n'est pas comme lui, qu'ils avaient plus de tacts, sinon je préfèrais largement l'asile à cet endroit. Si je recevais déjà des menaces, à peine entrer, je ne pouvais m'imaginer ce que sa serais à la fin de ma première semaine, si je survie jusqu'à la !
Je fini par trouver un bel endroit, un peu à l'ombre du soleil, juste devant une fontaine représentant Poséidon brandissant son trident. Il ne devait pas rester beaucoup de temps avant la fin, je ne pourrais pas aller explorer le reste du jardin. Des fleurs de toutes sortes, de grands arbres et un labyrinthe de buissons me fessait face. L'odeur des roses, de la lavande et amaryliss emplissent mon nez. Je me dépêchai de manger ce repas délicieusement répugnant et de retourner à l'intérieur, malgré le fait que j'aurais adorer aller jeter un coup d'oeil a la mature qui m'entourai. Un soupir de soulagement franchi mes lèvres lorsque je ne vis pas le cancre à l'endroit de notre rencontre. Enfin une bonne chose m'arrivait !
En entendant la cloche, je me rendis compte que je ne savais pas où aller, je n'avais reçu aucune directive sur mon emploi du temps. Je me retrouvai donc seule et désorienté, au milieu d'un couloir dont je ne me souvenais pas d'avoir emprunter. Je n'avais fait que tourner a droite, a la sortie de la cafeteria, mon orientation me jouais des tours. Soudainement, une fille sorti d'une porte que je n'avais pas remarquer, elle étais complètement effrayée, les yeux exorbités. Lorsqu'elle me vit, sa bouche forma un Ò parfait, sa surprise pris le déçu sur sa terreur. Une foule d'émotions m'envahit, j'avais peur, j'étais en colère contre moi même et j'étais extrêmement confuse de la tournure des événements.
-J'imagine que c'est la première fois que tu viens ici, ce n'est pas un lieu pour les faibles, je t'avertis. Surveille bien tes arrières, sinon vas t'en avant qu'il ne soit trop tard.
La mystérieuse fille disparue, littéralement, me laissant sans voix. Ils étaient tous timbrés ici ou je me fessais des illusions ? Personne ne semblait sain d'esprit et tout le monde me mettais en garde, comme si j'allais en baver à-propos de quelque chose. Ne connaissant que la cafétéria, je décida de retourner sur mes pas. Sa n'allais pas être bien compliquer, je n'avais qu'à tourner à droite, où a gauche? Le doute m'envahit, je pris a droite, esperant ne pas re tomber sur un couloir de portes cachées. J'espairais trouver quelqu'un qui pourrais m'aider.