chemin de l'acceptation

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1. Le miroir

En ce moment je suis sur le chemin de l'acceptation de soi j'essaie de devenir quelqu'un de plus fort que ça et de mettre mes craintes de côté et d'être celle que je veux vraiment être maintenant.

Je suis toujours un peu coincée dans le passé et je tente d'en ressortir, j'essaie de m'affirmer même si je ne sais toujours pas qui je suis, même si je ne sais pas quelle est mon identité, même si je ne sais toujours pas ce que je fais et vers où est-ce que le chemin que j'entreprends va me mener.

Sur le chemin de l'acceptation de soi, j'ai réussi à affronter le regard des autres, à les regarder bien en face et à leur dire que je me fichais pas mal de ce qu'ils pensaient bien de moi.

J'ai assumé le fait d'être sensible, fragile pour certain. J'ai accepté ma couleur de peau, mes cheveux, mon nez, mes seins inutiles.

J'ai accepté le fait d'être perdu et que je ne me retrouverais sûrement jamais.

Sur le chemin de l'acceptation de soi il y a une chose, une chose que je n'ai pas encore réussi à faire.
C'est d'affronter le miroir, mais pas le petit miroir où on voit qu'une partie du corps.

Je parle du grand miroir, celui qui montre tout, tout de moi de mon corps. Je n'ai pas encore réussi à affronter mon propre regard, à accepter mon propre jugement. Le fait d'être aussi différente et à la fois pareille que les autres, d'être moi.

Mais tout s'explique car quand je me regarde dans le miroir j'ai l'impression d'être à la fois moi et pas moi, mais ainsi il est bien compliqué d'expliquer ce ressenti donc je ne le ferais pas, pas là.

Sachez que je me sens différente dans le sens que je ne suis peut-être pas ce que j'aurais dû être, physiquement et mentalement. J'évolue, certes, mais dans la peau dans laquelle je me situe j'ai de plus en plus l'impression que quelque chose cloche.

Le miroir me fait voir qui je suis, ce que je suis. Et je hais ce que je vois.

Il y a des imperfections partout, et pas que physiquement. Il y a des imperfections dans ma vie.

Des cicatrices qui sont compliqués à guérir. Dont certaines ne se referme plus.

Il y a des boutons (bosses) impossible à éclater.

Ma vie est telle une peau grumeleuse. Rien est lisse. Et tout est plutôt étroit et volumineux.

Pourtant je n'ai pas vécut grand chose. Mais suffisamment pour que les imperfections reste et ne se décolle pas.

Je sais que j'y arriverais pourtant parce qu'au final, ce n'est qu'une question de temps. Je m'accepterais complètement. Avec mes défauts mais surtout avec mes qualités.

Je me rapprocherais du bout de mon chemin, tout en sachant qu'il y aura encore des bosses que je ne pourrais pas écraser, de nouvelle plaies qui vont se graver, dont certaines se refermeront, tandis que resteront béantes.

Je finirais troué comme un fromage, ou encore avec des bleus telle un camembert, mais je finirais le sourire aux lèvres, car j'aurais enfin réussi à être moi-même.

A Cœur OuvertOù les histoires vivent. Découvrez maintenant