4: Premier jour.

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Stéphanie.

-- Aller ma jolie, on y va !

Je soufflai frustrée, j'étais habillée, coiffée même maquiller. J'avais mis des vêtements simples qui passaient partout, je m'étais juste peigner les cheveux. Et j'avais accentué mes cernes et les creux de mon visage pour avoir l'air encore plus fatiguer. Mes affaires de cours étaient dans mon sac. J'avais tous les papiers nécessaire, et je m'étais même entraîné la veille pour que tout soit parfait. Mais je stressais toujours autant, Mary me répétait que tout allait bien se passer pourtant ça ne changeait rien.

-- Steph' bouges-toi, tu vas être en retard et je dois partir au boulot ! cria ma colocataire devant la porte d'entrée.

-- C'est bon, la rabat-joie, j'arrive !

-- Ne me parles pas sur ce ton, jeune homme ! dit-elle en pouffant de rire.

Je roulai des yeux, agacée. Nous montons dans sa belle voiture, et nous partions direction Bedfort. Je jouais avec mes mains pendant que la blonde conduisait tout en chantant fort pour me détendre. Ce qui marchait plutôt mal, parce qu'elle avait une voix juste affreuse. Et je ne dis pas ça du fait que je suis encore vexée par ce qu'elle m'avait dit les jours précédents, bien sûr.

Je ne suis pas susceptible.

Juste un peu?

-- Bon, au lieu de rêvasser, tu vas enlever tes fesses de mon siège en cuir et rentrer dans cette foutu école, me dit Mary en me tapotant l'épaule.

-- Ouais, ouais. Je sais que tu es pressée d'aller voir ton patron, mais quand même.

-- De quoi tu parles?

-- Fais pas l'innocente, passes le bonjour à Bruno, dis-je en sortant de la voiture.

Elle voulait me retenir, mais j'étais déjà loin. Je la regardais souriant, tant dis qu'elle essayait de me dire que ce n'était pas fini. Je rigolai simplement, pendant que je me retournais vers la magnifique école.

-- Aller Steph', tout va bien se passer, je crois en toi, me répétai-je en m'avançant vers l'entrée.

Plusieurs garçons marchaient tranquillement à l'intérieur de l'enceinte. Je pris une grande inspiration, et je fis de même. J'avais mon emploi du temps déjà sur moi. Je le pris, et je partis dans un coin essayant de me faire discrète parmi tout ces hommes remplies de testostérone.

Mon emploi du temps indiquait que je devais aller en salle 12, pour la première journée de cours. Je regardais autour de moi, et tout le monde semblait à l'aise. Tant dis que je commençais à transpirer en dessous de mon t-shirt noir.

Une sonnerie retentit, et tout le monde partit quelque part comme s'ils connaissaient précisément l'école. J'essayais de suivre les personnes. Je montai les escaliers, et je me retrouvais au premier étage. Deux panneaux indiquaient les salles. 1 à 10 à gauche, et 11 à 15 à droite. Je partis donc à droite, et je cherchais la salle 12.

C'était étrange, plus personne n'était dans les couloirs. Je toquai à la salle qui m'était donnée. Et je rentrai l'ouvrant tout doucement. Tous les regards étaient dirigés vers moi, et je sentis une boule au ventre se former.

-- Puis-je vous aider ? demanda la dame d'un accent particulier.

Je me rapprochais de la femme. Je me raclai la gorge, essayant de prendre une voix appropriée.

-- Je suis nouveau, et sur le papier s'est écrit que je dois me rendre dans la salle numéro 12 ?

Ça ressemblait plus à une question qu'à une affirmation. Et je me maudissais moi-même d'être venu ici.

Comme un Garçon.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant