VICE

Vice 2

-Je ne l'aime plus pourquoi me la forcer alors ? Mako beugon ba takk ko beugeu toumako. Yaye loy deggué ? Dit-Halil avec la bouche qui puait  l'alcool.
Il enchaîne par ces mots  : même notre fils je m'en fou de lui .je me demandais même si biologiquement je suis son père finit-il  en titubant.

-Soubhannal ! Halil  setal Yalla si lingay wakh. POURQUOI TU ME FAIS ÇA HALIL ,Pourquoi bois tu ,pourquoi ? Halil je t'en supplie arrêtes, arrêtes de boire et de maltraiter ta femme, que n'a-t-elle pas fait pour toi .Elle se plie à tous tes besoins mais, toi pour récompense tu ne  fais que la battre nuit et jour et en faisant cela tu me blesses ...

Elle se noie de nouveau dans ses larmes. Qu'ai je  fait à Dieu pour mériter un enfant tel que lui ? Ne l'avais-je pas bien éduqué  ?. C'étaient les principales questions que se posait Maman Fatou.

Le cas de son fils  le dépassait au plus haut point. Halil était son fils cadet raison pour laquelle tout ce que voulait ce dernier il l'obtenait. Elle subvenait à toutes ses petites caprices. Elle avait deux garçons Halil et Mouhamed et une fille , Khadija. Mouhamed et Khadija ne calculaient même pas leur petit frère disant qu'il était malpoli et ne respectait point personne même leur propre père. ils étaient de même sang mais de différents comportements. Ils étaient les plus généreux et sympas que le cadet. Ils ne partageaient rien en commun avec lui , à les voir on doutait fort de leur lien de parenté.

Comme disait ndongo Lo "Ndeye jou ligueye am na wayei Ndeye diou nango walou domam". Maman Fatou était du genre à priver son mari de son corps . A chaque fois qu'elle faisait l'amour avec lui c'était par échange de quelques billets de banque..

N'était pas alors les conséquences de ses actes qui la rattrape...

-Lève toi maman , ce psychopathe ne mérite même pas de voir tes larmes. Lève toi s'il te plaît ce qui est fait est déjà fait et d'ailleurs il n'est pas toujours prêt à changer. Notre devoir et d'aller chercher Ngone il fait nuit. Dit Mouhamed le visage très renfermé.

-Je veux voir ma mère cria le petit Ousseynou. Dans les bras de Khadija.

Mouhamed aida sa mère à se lever quant à Halil il était toujours debout devant la porte de sa chambre , la cravache avec lui. Il  titubait jusqu'au lit et s'allongea confortablement...

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Dans la voiture du jeune homme Ngoné lui avait narré  , ce qu'elle endurait dans son foyer.

Éprouvant  une forte Empathie  pour la jeune femme Ahma était incapable de la laisser retourner chez elle. Il l'avait suggéré de lui prêter l'appartement qu'il avait dans les cités comico de Yeumbeul pour qu'elle y reste pour quelques temps.

À une heure du matin , ils arrivèrent. Il lui couvrit le dos par son avant bras en guise de consolation. Ensemble , ils entrèrent dans la suite.

-Tu peux rester ici le temps qu'il te faut. Et si tu as besoin quoi que ce soit tu me fais signe. N'est-ce pas tu as un portable ?

-Je l'ai laissé à la maison. Bon Voila mon numéro en lui donnant sa carte. Tu peux m'appeler sur ce téléphone fixe.

-D'accord Mr et merci pour ton aide.

-C'est comment le nom encore ?

-Ngoné Fall et toi ?