Vice 7

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Tout couple connaît des hauts et des bas mais parfois les bas de ces couples peuvent prendre le contrôle et dominent tout.

___Bonjour Mr l'officier ! Je suis la femme de Ibrahima Haliloulah Seck.

___Bonjour ! Vous êtes venu pour porter plainte ?

___Non je suis venue pour que vous libérez mon mari , le père de mon fils.

___Madame écoutez moi. Vous avez subis une violence conjugale. Ces genres de personnes ne méritent vraiment pas aucune preuve de compassion. Je comprends c'est votre mari mais pensez un peu à ce qu'il pourra vous faire un autre jour. Vous avez faillit perdre votre vie à cause de cet homme et vous venez me dire que vous souhaitez le laisser partir sans le poursuivre en justice. Il doit subir les conséquences et payer afin qu'il sache qu'on ne traite pas une femme de la sorte.

___Bien ! Avez vous réussi une plainte de ma part ? Non bien sûr ! Je n'ai même pas demandé à l'hôpital de me fournir un certificat médical. L'hôpital vous l'a juste signalé et rien d'autre donc vous n'avez pas le droit de le garder fermé ici. Je veux mon mari et ça pour tout de suite. Insiste Ngone.

___C'est bon ! On va le laisser partir. Dit l'officier.

Après quelques minutes , l'officier revient avec Halil dans le bureau. Ngone lui remercia et trace sa route. Quant à Halil , il se contentait tout court de la poursuivre sans dire un mot.

Elle venait de le libérer , de le procurer un nouveau départ. Les seules personnes pour qui elle ne l'a pas mis derrière les barreaux c'était sa belle-mère et son fils.

A leur sortie , Ngone tourne la tête derrière avant de lui lancer ceci.

___Si c'était pas ta mère tu vas mourrir derrière les cellules. Débrouille toi pour rentrer. Je ne peux pas partager le taxi avec toi. Entre Diamguene et Sicap Mbao le trajet n'est pas long.

Au moment où il s'apprêtait à répondre , Ngone était déjà dans le taxi.

~~

___Où est mon fils Ngone ? Où est-il ? Questionne Maman Fatou.

___Il est en route. Je vais dans ma chambre.

___En route tu dis ? Ay way Alhamdullilah ! S'exclame sa belle-mère. Merci Ngone ! Merci ! En lui tenant les mains.

__Bonjour ! Lance Ngone à Mouhamed et Khadija qui venaient de se pointer.

__Bonjour disent-ils en chœur.

__J'ai besoin de vous dans le salon à l'arrivé de Halil inshallah.

Elle prend le petit entre les mains de Khadija et part dans sa chambre. Une fois dedans , elle dépose le petit sur le lit et prit deux valises. Elle y met ses habits et ceux de son fils et la range soigneusement à côté de la porte de sortie. Une fois terminée , elle écrit un message pour informer Ahma avant de quitter la chambre pour le salon , le petit Ousseynou avec elle.

___Bon ! Je v...

___Avant que tu commences j'ai quelques choses à te dire Ngone. Elle venait de se faire interrompre par Halil. Je tenais juste à te demander pardon pour tout ce que je t'ai fait vivre. Je suis loin d'être un bon mari mais ce que je sais en est que tu es une femme battante , pleine de bonté et qui tient beaucoup à son mari. Mann kay may ki bonn rek (je suis le mauvais) Tu peux me traiter de tous les noms d'oiseaux mais s'il te plaît pardonne moi et donne moi une seconde chance de te prouver mon amour. Renchérit Halil les yeux tout rouge.

Khadija et Mouhamed lui jetaient un regard méprisant. Ils étaient persuadés que Halil mentait. Il ne pouvait vraiment pas changer se disaient-ils. Quant à Maman Fatou , elle était fier de son fils. Elle était contente de voir enfin son fils se comporter comme un grand homme et accepter ses erreurs.

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