Copains et puis c'est tout | Code Lyoko

12 - À cœur ouvert

Ils ressentirent comme un feu d'artifice en eux. Chaque parcelle de leurs corps brûlait d'amour.

Les deux amoureux séparèrent leurs lèvres l'une de l'autre avant de s'échanger un tendre regard. Un sourire des plus amoureux apparut sur celles d'Ulrich, bientôt imité par Yumi qui venait de vivre le plus beau moment de sa vie.

— Je... j'ai tellement attendu ce moment... C'est encore mieux que ce que j'avais imaginé.

— Moi aussi, Ulrich.

Le beau brun se laissa tomber sur le côté tout en glissant sa main dans celle de sa bien-aimée, refusant de laisser cet instant se terminer aussitôt. Ce n'était que le début et ils avaient encore tant à se dire.

— Je n'y croyais plus, tu sais.

— Alors... qu'est-ce qui t'a poussé à quand même franchir le cap ?

À ces mots, il prit une grande inspiration, se perdant un instant dans ses pensées, et plongea profondément son regard dans celui de Yumi.

— Je crois que j'avais simplement besoin d'en avoir le cœur net. Yumi, je t'aime depuis le tout premier jour.

Émue, elle garda le silence. Son regard luisant et rempli de douceur parlait à sa place.

— Et après ce qui vient de se passer, tu ne vas pas me dire que nous deux « c'est copains et puis c'est tout ».

Yumi ressassa ce vieux souvenir auquel il faisait allusion, embarrassée.

— Je m'en veux de t'avoir dit ça, tu sais. Au fond, je pense que comme toi, j'avais juste besoin de réponses mais je ne parvenais pas à les avoir. Alors je me suis dit que de cette façon, les choses seraient claires.

— Au final, elles étaient encore plus compliquées, rit-il.

À son tour, elle le scruta avec beaucoup de tendresse, ne pouvant s'empêcher de se demander si l'instant qu'elle vivait était bel et bien réel. Elle l'avait tellement attendu qu'elle n'en revenait pas encore totalement.

— Moi aussi je t'aime, Ulrich.

Ce fut de manière inattendue qu'elle avait enfin réussi à prononcer ces mots. Elle rougit tout de même, se sentant soudainement vulnérable. Un sentiment de faiblesse, presque de honte, s'empara d'elle.

Ulrich ne put réprimer un nouveau sourire tandis que Yumi détourna la tête.

— T'as vu ce que tu me fais dire ? bouda-t-elle avec un rire gêné.

— Non, je n'ai pas très bien entendu. Tu peux répéter ?

— Non mais... !

La belle japonaise se leva, incitant le beau brun à faire de même. À peine eut-elle le temps de faire un quelconque geste qu'il posa ses mains sur sa taille afin de l'attirer contre lui. Yumi frissonna, cependant agréablement surprise.

— Yumi ?

— Hmm ?

— Je... J'ai peur de te perdre, tu sais.

Confuse, elle leva un sourcil.

— Pourquoi tu penses que tu pourrais me perdre ?

— J'ai peur que tu trouves mieux aill...

— Tu dis vraiment n'importe quoi parfois, Ulrich, l'interrompit-elle en posant ses mains sur les joues de ce dernier. Si j'en voulais un autre, je ne serais même pas là en ce moment.

— Oui, mais...

Il n'eut pas le temps de terminer sa phrase qu'il sentit les lèvres de Yumi s'unir aux siennes. Ils s'échangèrent un nouveau baiser plein de passion.

— Il n'y a pas de « mais » ! C'est toi que je veux.

Il la serra de toutes ses forces dans ses bras et elle lui rendit aussitôt son étreinte. Tous deux avaient le cœur battant à la vitesse de la lumière.

— Au fait, tu as perdu !

Elle se défit de ses bras et afficha une petite moue.

— Pourquoi tu mens ?

— Qu'est-ce que je disais ? Mauvaise perdante !

Il déposa un baiser sur son front et s'en suivit une nouvelle série de câlins.

Prochain chapitre : De l'amour dans l'air