Le combat de Rosaly (en pause)

Chère jalousie

Quand Andy se réveilla, à environ 09 h00 Mickaël était roulé en boule dans ses bras, la tête dans son coup. Les yeux de Andy dérivèrent lentement vers ses cheveux et il les caressa le plus délicatement possible pour le réveiller en douceur. 

PDV : Mika

Mes yeux s'ouvrirent lentement, j'étais dans les bras d'Andy, il devait être 08 h00 du matin et la lumière du jour qui émanait des rideaux m'irradiait le visage. Dans un réflexe pratiquement vital, je me protégeais le visage dans le cou de mon compagnon. Il sentait bon, il sentait l'humain, (NDA : oui, je sais, c'est un peu malsain de le dire comme ça mais bon... Je n'ai pas d'arguments) c'était rare de sentir cette odeur sur lui, généralement, il mettait une tonne de parfum quand il sortait ou même dans son quotidien. Doucement, je me rendormis dans l'opacité de son cou.

Je me réveillais par de douces caresses dans mes cheveux. Pour montrer à Andy que j'étais réveillé, je soupirais en le serrant dans mes bras, suite à ce geste, je le sentis frissonner. Je souris doucement, c'est toujours agréable de savoir que vous faites de l'effet à quelqu'un dans ce monde.

Voyant qu'il continuait ses caresses dans mes cheveux, je fourrais encore un peu plus profondément mon visage dans son cou en laissant échapper un petit gémissement rauque (la voix du matin qu'est ce que vous voulez...) qui le fit frissonner de plus belle.

Je ris un peu, et ce fût suite à ce moment que je décidais de le rendre complètement fou, je passai donc ma main dans ses cheveux lisses, je continuai mon geste en glissant ma main dans son cou puis sur son torse et sur sa hanche pour glisser un doigt dans son boxer, ce qui le fit s'immobiliser.

Puis, j'approchai mon visage du sien, si près que nos nez se touchaient. Légèrement désorienté par ce contact, je fronçai légèrement le nez (je déteste par dessus tout que l'on me touche le nez) et relevai la tête de manière à ce que nos lèvres se frôlent. A ce contact, je décidai de plisser les yeux en laissant une lueur de malice à l'intérieur, (NDA : le genre de regard que vous faites quand vous draguez quelqu'un) enfin, quand je le vis relever imperceptiblement la tête pour m'embrasser, je m'éloignai et me levai du lit en souriant sadiquement.

Je sentis alors ses bras me ceinturer pour m'attirer sur le lit et il s'installa alors à califourchon sur mon corps pour me combler de baisers sur le visage.

Il s'immobilisa quelques secondes pour reprendre son souffle et j'en profitai pour inverser les rôles ? j'étais donc sur lui et j'en profitai pour l'embrasser langoureusement, je le sentis sourire sous mes lèvres. Je m'éloignai et me levai pour aller voir Rosaly.

Andy m'attrapa le poignet pour me retenir.

PDV : Andy

Il quitta mon corps pour se lever, je l'attrapai par le poignet pour le retenir mais il m'embrassa doucement et me dit :

- Plus tard Andy, je dois aller voir Rosaly.

- Parce que Rosaly passe avant moi ? Dit-je en prenant un air outré tout en l'étant un peu.

- Pour le moment oui, mais t'inquiètes pas, je t'aime fort mon amour.

Je rêve ? Venait-il de me dire ouvertement qu'une petite fille comptait plus pour lui que moi ?

Je n'en croyais pas mes oreilles et j'avais du mal à cacher ma déception.

En même temps, elle t'a un peu pris ta place de n° 1 dans son cœur.

Non mais ça ne va pas dans ta tête toi ? Michael m'aime toujours autant !

Ça, c'est ce que tout le monde dit, jusqu'au moment où il va te larguer comme si tu n'avais jamais été qu'une énorme merde qui n'a fait que de l'encombrer toute sa vie.

Oh mais tu sais quoi ? Ferme ta gueule, tu as toujours été pessimiste.

Si moi je suis pessimiste, c'est que tu l'es un peu, puisque je t'incar...

Ferme ta gueule, il revient.

- ANDY !!! Elle n'est plus dans son lit !!! Cria-t-il, les larmes aux yeux.

- Comment ça elle n'est plus dans son lit ? Eh oh calme toi d'accord ? Aller, explique-moi mon chéri.

- Quand je suis entré dans sa chambre, elle n'était plus dans son lit. Je ne sais pas où elle est.

- Bon ok sèche tes larmes et viens, on va la chercher.

J'essuyai délicatement les larmes qui avaient coulé sur son visage et me levai en le prenant par la main. Nous descendîmes doucement les escaliers et, surprise, nous vîmes Rosaly en train de manger son petit déjeuner à table.

Quand elle tourna la tête vers nous, Mika s'approcha d'elle et la prit dans ses bras. Il avait encore la marque des larmes sur ses joues qui avaient séchées.

Un peu en colère contre Rosaly de nous avoir fait si peur, je m'approchai d'elle pour lui parler :

Andy : Rosaly écou...

Mika : CHHHT

Il m'avait coupé sans plus de cérémonies et me lança un regard sévère qui me cloua le bec.

Quelque peu vexé, j'allai m'asseoir dans le canapé après m'être fait un café pendant que Mika