CHAPITRE 22

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Putain j'ai mal, très mal au bas-ventre, putain, je déteste cette période. Je me tordais dans tous les sens, comme si cela allait atténuer la douleur. Bae, sûrement alerté par mes mouvements et gémissements, me prends dans ses bras et me demande ce qui ne va pas.

- Mon ventre

- Période !

- Oui, ces fichus anglais

- Je te prépare vite fait une infusion à la camomille.

- Et toi, ça va, la tête

- Alhamdoulillah. J'arrive mon cœur.

Il sort de la chambre, torse et pieds nus, en courant, alors que la veille, il avait du mal à dormir à cause d'une migraine. Quand je dis que j'ai le meilleur des maris, il m'en donne des preuves tous les jours.

Bae est tellement attentionné, on dirait que je suis son enfant et pas sa femme. À part ses crises de jalousie, qu'il commence à contenir, petit à petit, c'est un homme comme il est rare d'en trouver de nos jours. Chaque jour que Dieu fait, je prie pour qu'il nous accorde une longue vie, sans embuches et une descendance pieuse, rien de plus, car la richesse, le confort et tout ce qui va avec, ne m'intéresse guère, mon homme en personne, lui et moi c'est dans la richesse comme dans pauvreté, dans la santé comme dans la maladie, dans la joie comme dans la peine, pour le meilleur et pour le pire, jusqu'à ce que la mort nous sépare et même après, que ce soit en enfer ou au paradis, mais je prie pour que ce soit le dernier, je nous vois même nous promener dans le magnifique jardin d'Eden, main dans la main, avec notre magnifique petite famille et tous nos proches (je prie pour tout que tout le monde accède au paradis.).

Mon ventre, oh mon ventre. Je me traîne difficilement jusqu'à la toilette, pour me vider le ventre. Je n'avais même pas de force pour pousser et heureusement, que c'était liquide, me facilitant les choses.

- Babe t'es là.u

- Toilette

- Ok, je t'ai apporté ta tisane.

- Une minute, je pense que j'ai fini, pour le moment.

Je buvais la tisane qui rien que la chaleur me faisait un bien fou. Je collais la tasse chaude contre mon ventre, ce qui m'aidait à me soulager un peu.

- T'es un amour.

- Le tien

- Une évidence. Heureusement que c'est tombé le week-end, je serais incapable de travailler si cela avait été un jour ouvré, mais la sortie est fichue pour moi.

- Pas du tout. Tu n'auras bientôt plus mal, Inch'Allah.

- Comment, je ne pourrai pas patauger ou bien, tu veux que je reste sur le transat à vous regarder vous amuser dans l'eau.

- Les tampons, tu connais ! Moi homme, je sais qu'il est possible d'aller sous l'eau avec... Aie, tu me prends pour un morceau de viande ou quoi.

- D'où est-ce que tu connais les tampons toi

- Je regarde la télé, je te signale, et même sans cela, je te signale qu'avec le travail que je fais, je dois être au diapason niveau publicité.

- Je suis sûre que c'est plutôt grâce à tes conquêtes que tu connais les tampons.

- Sur la vie de mon fils, je te jure que non.

- Tu te fous de qui, depuis quand tu as un fils toi. Ah, donc tu me cachais l'existence de ton enfant depuis tout ce temps. Il est où, il a quel âge, il s'appelle comment, qui est sa mère.

- Ma parole, tu es folle, si tu n'avais pas tes règles, j'aurais juré que tu étais enceinte et que ce sont les hormones qui te font délirer, ou bien, c'est possible que ce soient les règles.

BrokenOù les histoires vivent. Découvrez maintenant