CHAPITRE 30

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Coucou les amours, comment allez-vous.  Désolée pour mon absence, qui est dû à deux raison: une je suis souffrante depuis un moment, deux, je ne veux pas bous faire lire du haram pendant le ramadan.

Joyeux anniversaire en retard d'une journée  à ma petite NadiiaFaye. Tous mes meilleurs vœux. Grandis en âge et en sagesse. 🥰🥰🥰😘🎂🍰🎈🎁🎊🎉🎇🧨🧨

Bonne lecture et ne faites pas attention aux fautes

Qu'est-ce que la vie ! Pourquoi sommes-nous nés ! Quelle est notre mission sur terre ! De quoi est fait notre destin ! Comment est la mort ! Est-ce qu'on souffre pendant qu'Azraël sépare notre âme de son enveloppe ! Où allons-nous après notre mort !

Des questions que je me pose dernièrement. Je prier sans savoir dans quel direction se trouvait la Qibla, j'étais la seul pratiquante d'entre nous trois et dans ces moment, je me devais d'être plus proche que d'habitude de mon Créateur, pour lui demander protection contre ce vautour d'Abdel et la folie de Samir, qui pense qu'il y a toujours un future possible entre nous deux.

Je passais des nuits blanches, pour être consciente, au cas où ce vieux pervers tenterait quelque chose. Des nuits pendant lesquels, je pleurais toute mon âme, pensant à ma famille, mon fils, mes parents, mon mari, mes beaux-parents, mes amies, cet être qui grandit en moi et qui je ne le souhaite pas, mais naître dans ces conditions.

Je ne me rappelle même plus de la dernière fois que j'ai pris un bain, ne voulant pas le faire devant eux, car cet imbécile m'escortait toujours quand j'allais aux toilettes, qui se trouvaient dans la pièce d'à côté, toilettes qu'ils ont improvisé.

Vu que je n'avais toujours pas trouvé l'opportunité de m'échapper de cet enfer, surveillée comme un pot de lait sur le feu, on dirait même que ce fou ne dort pas, juste pour avoir l'œil sur moi.

Maudit soit le jour où j'ai connu cet idiot. Je m'en rappelle comme si c'était hier.

- Tima : tu viendras à la soirée de fin d'année.

- Comme si je pouvais.

- Tima : ce n'est pas cool, t'es parents abusent vraiment, c'est la soirée de fin d'année et nous allons avoir notre baccalauréat cette année.

- Jenna : quand je pense que je serais seule pendant l'année suivante, j'ai envie de tout laisser tomber.

- Pour faire quoi après, vendre du thiaff (arachide grillée), ou des sachets d'eau.

- Jenna : avec mon héritage, même mes petits enfants n'auront pas besoin de travailler.

- Tima : ton problème, c'est que tu manques d'ambition. Quand je vois ma mère s'occuper de sa famille et mener à bien son rôle de boss, je me dis que je veux être comme elle, je veux diriger ma propre entreprise, être une femme indépendante.

- Jenna : l'ambition c'est bien quand on n'a rien.

- C'est là que tu te goure, ma chère. Ma mère me dit souvent, la mer est vaste, mais n'empêche vient s'y ajouter l'eau de la pluie. Ce n'est pas parce qu'on est riche que l'on n'a besoin de plus. Si les gens se sont contenter de ce qu'il avait auparavant, le monde n'en serait pas à ce stade, nous serions aujourd'hui dans des cavernes ou des huttes, il n'y aura pas de télévision, ni te téléphone portable, tu n'aurais pas fait le tour du monde.

- Jenna : là, tu marques un point. Le truc, ce n'est pas que je manque d'ambition, c'est que la somme que me versent mes parents chaque mois, l'héritage de mes grands-parents et celle que me légueront mes parents, peuvent nourrir un continent entier.

BrokenOù les histoires vivent. Découvrez maintenant