Le Chat. [YoonMin.]

Chapitre onze.

Je fixe le plafond en abordant un sourire niais, je tarde à me lever du lit mais je ne peux m'empêcher de repenser à hier... YoonGi donne réellement cette image de lui si froide, mais dès que je lui posais une question, il était à mon écoute, dès que je lui parlait, il était pendu à mes lèvres... Je ne peux pas retirer cet air heureux de mon visage, je gigote dans mon lit en souriant, jusqu'à ce que je me décide de me lever du lit afin de me préparer à aller au lycée...

J'avoue ne plus être si heureux que ça face à ces grande grilles, je déglutit en voyant certains groupes me regarder, j'ai la tête baissée, que pourrais je faire d'autres ?...

Au loin, toujours au même endroit, YoonGi est avec son groupe d'amis... Comme d'habitude il est impassible, les mains dans les poches de sa veste. Je vais me mettre comme à mon habitude face à la porte de mon premier cours, attendant simplement que celui-ci commence...

Je suis plongé dans mes songes jusqu'à ce que je me rende compte qu'une personne s'arrête devant moi, serait-ce ? Pris d'un élan d'espoir, je lève la tête, jusqu'à finalement perdre mon sourire...

Jun Hong... Je déglutit péniblement en baissant la tête, n'osant plus bouger d'un poil.

"Pff, tu vas vraiment prendre cher s'il décide de t'accaparer." Quoi ?... Il tourne les talons puis s'en va, je n'ai pas compris... De m'accaparer ?... Est-ce qu'il parle de YoonGi hyung ?...

Est-ce qu'il compte me faire du mal en fin de compte ?...

J'entortille mes doigts entre eux en regardant le sol. Je suis vraiment trop naïf, moi qui pensais qu'il n'allait pas me faire de mal...

De toute la journée je n'ai pas croisé YoonGi une seule fois. À part à l'instant, il est avec son groupe, dans la cours, ils ne font que passer, moi je suis simplement dans un coin... Ils ont l'air si sûrs d'eux, une aura impressionnante dégage de ce groupe... Il parle de moi a son groupe, je le sent... Je ne suis pas paranoïaque... Ils sont juste pas discret... Je me sent obligé de détourner le regard, par gene...

PDV YoonGi

Nous allons nous installer sur un banc quelconque, il y a un groupe mais ils dégagent avec un simple "cassez vous" de ma part. En tout nous sommes six, et ces cinq gars sont vraiment proche de moi, nous le sommes tous, depuis longtemps maintenant.

Je n'ai pas pu me retenir de parler de JiMin à mes amis, je n'ai seulement dit que le plus gros et pas forcement les détails en même temps comment tu veux expliquer ça, je verrai plus tard c'est pas important. Le plus âgé se met à parler.

"YoonGi, tu compte faire quoi ?" Je hausse simplement les épaules, ne sachant quoi faire exactement.

"Cette situation me soûle." HoSeok prends la parole.

"Tu devrais aller le voir plus souvent, demande lui de sortir dans un parc, au bord d'une rivière !" Je le dévisage, les autres se mettant à rire. Tout en se moquant, le plus jeune se met à parler.

"Hoseok Hyung qu'est-ce que tu raconte ? Vous êtes très différents, YoonGi hyung préfère simplement frapper des gens en cachette pour protéger la personne, pas pour aller cueillir des pâquerettes main dans la main en courant dans une prairie !" Mais qu'est-ce qu'il raconte ce con ? Est-ce qu'il a déjà pensé a faire ça ? Rien que cette idée me fout un frisson de dégoût dans le dos.

"C'est bon, j'ai besoin de personne pour savoir ce que je dois faire, je voulais juste vous le dire." je hausse les épaules, bien sûr que j'ai besoin de leurs conseils et ils le savent. J'ai juste pas besoin de le crier sur tous les toits. NamJoon ne peut s'empêcher d'agrémenter la conversation.

"Fais simplement ce dont tu as envie, tu es une bonne personne YoonGi hyung, s'il ne le voit pas, ne t'en préoccupes pas, entoure toi seulement de personnes capable de voir et de montrer ta vraie nature."

Ils ont beau l'air débile la plupart du temps, mais ils sont comme ma famille. En réalité ils sont plus que ça.

Je jette à nouveau un regards vers JiMin, celui-ci étant entrain d'ajuster à nouveau son bonnet, comment fait il l'été ? Ça doit être dur de vivre comme ça, vraiment la galère et moi qui me plains pour pas grand choses. D'un coup, je me décide d'aller à sa rencontre, les mains dans les poches, avec une démarche nonchalante. Sur le chemin, tous les groupes de connards de ce lycée me fixent. Rien sue cette idée m'énerve.

J'arrive à sa hauteur, sans vraiment prendre le temps, je lui balance simplement.

"Je viendrais te chercher samedi soir, sortons ensemble." Puis je m'en vais, la sonnerie ayant de toute manière retentit.