Le Chat. [YoonMin.]

Chapitre trente-neuf.

"Okay, okay, d'accord, calme toi JiMin." Je le repousse une nouvelle fois alors qu'il me saute littéralement dessus une énième fois encore. Nous venons de rentrer dans la chambre, la soirée était finie, je n'ai ni bu, ni fumé, ni pris de la drogue. En réalité j'étais bien trop occupé à surveiller JiMin, je n'ai jamais vu une personne aussi surexcité et mignon que lui en buvant. Il dansait de partout, voulait absolument m'embrasser, enfin dans le genre pot de colle à rire pour un rien.

"Aller hyung... Laisse moi t'embrasser..." Ses pupilles sont légèrement dilatées, il me regarde, suppliant, je soutiens son regards en fronçant les sourcils pendant que je tiens ses bras pour qu'il reste loin de moi. "Aller... Un bisous..." Il penche la tête sur le coté. "Tout petit..." Il mime la petite taille avec ses doigts.

"Tu me soule, après tu vas aller trop loin."

"Roh ça va ! Je suis grand, je te l'ai déjà dit, laisse moi prendre mes propres décisions, en plus je n'ai pas changé, je peux juste faire ce dont j'ai envie..." Je lève les yeux au ciel puis fini par soupirer, laissant tomber, au final il a raison, il n'est pas non plus ivre mort à ne plus se rappeler de rien.

Je lâche ses bras et il tombe contre mon torse, je l'entends rire, comme s'il s'agissait de la chose la plus drôle du monde. Il est chiant.

Je l'emprisonne de mes bras en nous balançant de droite à gauche tout en souriant, il me donne envie de faire des choses auxquelles je n'aurais jamais pensé avant. Il continu simplement d'émettre cette douce mélodie pour le bonheur de mes oreilles. Il arrive à se dégager de ma prise et revient vers moi, il m'attrape par le pull et me pousse en arrière, je n'avais pas vraiment prévu ça. Je tombe à la renverse, sur le lit, je me redresse sur mes coudes et le regarde, comme absorbépar la plus belle chose du monde.

Il n'y a pas beaucoup de lumière dans la chambre, une simple petite lampe est allumée dans un coin, ce qui donne une ambiance assez tamisée.

Il me sourit et retire son bonnet, ses gestes sont lents sans pour autant mettre des plombes, je hausse les sourcils.

"Est-ce que tu vas me faire un striptease ?" Il rigole et mime un "chute". Il tient son pull entre ses doigts, avant de finalement le retirer lentement, il se retrouve simplement en t-shirt. J'aime bien aussi ce JiMin là.

Il s'approche et s'assoie sur mes cuisses, je ne bouge pas et ne parle pas, sous ses ordres. Je veux imprégner chaque centimètres de son corps dans ma mémoire, son visage, sa silhouette. Tout.

Mon regards va et vient de part et d'autre de son corps, pendant qu'il effectues mouvements comme s'il dansait, sûrement trop pris dans ses pensées. Il est tout simplement magnifique. Il se tape des délires tout seul en riant. Lorsque je regarde ses bras, mon sourire s'efface doucement puis je fronce les sourcils, je me redresse, il ne s'en préoccupe pas vraiment. Je prends l'un de ses bras, celui qui n'est pas blessé, car c'est celui-ci que je regardais.

Il ne me remarque pas, je regarde son avant bras, de légères marques sont présentes, est-ce qu'il a déjà eu ce genre de pensées ? Évidement que oui. Les marques sont presque invisibles, je me demande même comment est-ce que j'ai pu les remarquer.

Je lâche son bras et redresse la tête, nous sommes qu'à quelques centimètres l'un de l'autre, c'est à ce moment qu'il revient sur terre, pose ses mains dans mon cou et me sourit de toutes ses dents, ses yeux disparaissent à ce geste.

"Tu es heureux ?" Il me regarde, probablement étonné que je parle, puis il hoche la tête.

"Oui je suis heureux, tu me rends heureux." Ce gars. Je caresse sa joue tendrement. "Et toi, tu es heureux hyung ?" Je contemple son visage, chaque détail tout en remettant une de ses mèches de cheveux en place.

"Quand je suis avec toi, je le suis." Il me sourit. Puis se remet à parler.

"Pourquoi est-ce que tu ne bandes pas ?" Je soupire en levant les yeux aux ciels. "Hey, joue pas à l'enfant ! C'est bon, je ne suis pas aussi coincé que ça, mais on dirait sur toi, si." Je le défi du regards.

"Moi, je suis coincé ?" Il hausse les épaules, pas convaincu. Il m'énerve. Je l'agrippe par les hanches et inverse nos positions, je me retrouve au-dessus de lui, entre ses jambes, le surplombant de tout mon corps, une main sur sa taille et l'autre à côté de son épaule pour que je ne l'écrase pas. Il se met de nouveau à rire en cachant son visage, sûrement rougi. "Qui est coincé ?" Il me donne un coup sur le torse, puis laisse sa main contre mon pull.

"Je croyais que tu ne voulais pas que ça aille plus loin ?" Il hausse ses sourcils de façon abusée puis il hausse les épaules. "De toute façon..." Sa main descend lentement le long de mon torse, de mon torse, s'arrêtant vers mon jean. "Même si on va plus loin... Tu ne pourras pas faire grand choses..." Je commence à mal le prendre, il m'insulte, moi et ma virilité, à voix haute.